side a écritSi je reproduis une œuvre monumentale à l'échèle 1:1, je peux tout à fait retrouver l'impact sensitif de l'œuvre.
Avec une reproduction utilisant les mêmes techniques que l’œuvre originale oui. Pas avec une photo. Un ne peut reproduire par photographie toutes les nuances d'un tableau, ou une sculpture. Un CD live ne donnera pas les mêmes sensation qu'un concert non plus. Je reprend mon exemple de la chapelle Sixtine (Oui, j'suis lourd avec ça, mais je pense que c'est un excellent exemple :p ). Si tu la reproduit à l'identique, architecture comprise, oui, l'impacte sera peut être le même.
Et encore, le fait de savoir qu'on est dans un lieu qui à une histoire change aussi la perception de l’œuvre. Je ne pense pas qu'on ai les mêmes sensation dans la grotte de Lasceau reproduite (Même si elle est la copie conforme de l'original) que dans la "vrai" car on saura que les peintures ne sont que des reproductions et non des monuments de l'histoire de l'humain.
side a écrit
Quand au qualité intrinsèque de la matière d'une œuvre, elles offrent des perspectives artistiques à la reproduction photographique elle-même, au sens artistique d'une reproduction photographique qui pourra être juger comme tel, ou bien selon sa technicité, essentiellement sa fidélité à l'œuvre originale. On peut même préférer la reproduction à l'originale pour ses mêmes raisons.
Oui, on peut préférer l'une à l'autre, mais les deux ne seront pas équivalente.
side a écrit
Le tout est de savoir à quoi fait appel l'art chez l'homme. Si c'est sensitif, face à une œuvre monumentale figurative, je peux répondre que l'œuvre elle-même n'est qu'une pâle copie de la réalité et que rien ne vaut la présence physique sur les lieux de la figure.
Toutes les œuvres ne sont pas figurative. Et quand elle le sont, elle ne reproduisent pas la réalité, elle la transforme. Un paysage d'un impressionniste n'est pas qu'une simple reproduction de la réalité. Même pour la photo, ce n'est pas qu'une mise sur pellicule de la réalité.