La chose dont‑ils parlent, n’est pas spécifique à ce que certaines personnes appellent « trolls » (*).
(*) Un mot que je n’aime pas, parce qu’il n’est pas clairement défini ou alors sa définition dépend des gens. J’ai même comparé ce mot à une forme de racisme adapté à Internet (à cause de l’image qui sert à le représenter, avec un nain tout pas beau et tout pas propre).
L’article a écrit"Ce qui est très important est que nous avons pris soin, dans les deux cas de figure, de donner les mêmes informations dans le premier fil de commentaires et dans le second, précise Mme Brossard. Seul le ton et le registre de vocabulaire de ces commentaires changent." Un peu comme si le spectacle écrit d'un affrontement violent contraignait le lecteur à choisir son camp de manière plus radicale et tranchée.
Ça, précisément, j’ai déjà lu le résumé d’une étude à ce sujet, il y a plusieurs années. Ce phénomène où on voit les gens prendre des positions d’autant plus tranchées que les affrontements à son sujet sont violents, existe dans la société depuis toujours et a été identifié avant l’Internet. Je n’ai pas de références à donner; peut‑être que Marie‑Lou en connait…
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L’article décrit un phénomène extrême j’ai l’impression, pas un phénomène banal auquel on a à faire tous les jours.
L’article a écritVous en avez sans doute déjà croisé. On peut diviser, basiquement, les trolls en deux catégories : d'un côté, les trolls "à leur corps défendant", qui s'engagent sincèrement dans un débat et sont étiquetés comme trolls par les autres soit du fait de leur comportement, soit comme moyen de les faire taire ; les trolls "professionnels", individus ou communautés qui prennent cela comme un jeu. Le but est alors d'énerver l'adversaire, de le faire sortir de ses gonds, si possibles en le choquant au maximum. C'est à cette deuxième catégorie que je vais m'intéresser ici, laissant la première de côté.
On est plutôt dans la pathologie, et ce niveau de pathologie, comme le sadisme, le machisme, sont heureusement rare, sinon le monde serait encore plus invivable qu’il ne l’est déjà.
Hors, le titre de l’article semble vouloir dire qu’il aborde un sujet quotidien et répandu, des désaccords et disputes ordinaires (mais pas pour autant justifiables).
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xabilon a écritBien tenté, la provocation illustrative, mais ta dernière phrase n'a aucun sens.
Je ne suis pas sûr d’avoir compris le sens de ses deux dernières phrases, mais Yrieix ne m’a pas donné l’impression de tenter une provocation (juste que c’est blessant d’affirmer ça de quelqu’un).
xabilon a écritEn fait le problème est qu'internet est rempli de gens qui croient que tout ce qu'ils y disent est important.
Qu’est‑ce qui est important, qu’est‑ce qui ne l’est pas… sacrée question que celle là. Ça dépend surtout pour qui. Je dirais pour simplifier, que si des gens perçoivent un problème quelque part, c’est évident que le sujet va être abordé. Ou peut‑être que ça suggère de demander aux gens pourquoi ils pensent que telle ou telle question est importante. Poser la question de la raison d’aborder une question, ça me semble effectivement important (et ça peut trahir quelqu’un qui soulève une question juste pour tuer le temps). Les raisons des actes, des discours, qu’elles soient des raisons cachées ou affichées, c’est déterminant.