C'est amusant de voir les gens critiquer Ubuntu en disant que ça se rapproche de MacOS X (sous-entendu un modèle figé) parce qu'il utilise... des alternatives et pas les mêmes bases que les autres distros. Autrement dit : la variété des autres distributions louée parce qu'elles utilisent toutes les mêmes technos. C'est fort comme argument...
"Ubuntu est en train de devenir un MacOS libre". Oui. Et alors ? C'est la volonté de Canonical, ça fait des années que Shuttleworth cite MacOS en exemple de ce qu'il veut obtenir avec Ubuntu : une distribution léchée dans les moindres détails, dont il contrôle les moindres aspects sans devoir subir les limitations des technos qui ne lui plaisent pas.
Le principal, c'est quand même que ça reste libre. Le principe fondamental d'un logiciel libre, c'est qu'il est libre. Le reste n'est que littérature.
On peut critiquer plein de choses sur Ubuntu, que ce soit la qualité de l'environnement (lourdeur d'Unity, interface qui tranche avec ce dont les gens ont l'habitude), le fait que Canonical impose ses propres technos dépendantes par défaut (UbuntuOne) comme à l'époque où Microsoft imposait son navigateur IE, le fait de mettre des liens commerciaux dans la distro (les recherches qui pointent sur Amazon, avec un gros bouton dans la barre par défaut)... mais certainement pas le fait que Canonical développe de nouvelles technos libres.
sylvainsjc a écritComme Unity ? Sur combien d'autres plate-formes pouvons nous trouver ce bureau ?
Aucune. Et alors ? Est-ce qu'il y a quelque chose qui l'en empêche ? Est-ce qu'Unity a une licence non-libre qui empêche de consulter les sources, de les modifier, de faire un fork... ? À ma connaissance, non, donc où est le problème ?
Beaucoup ici réagissent comme si Ubuntu était une distribution communautaire alors que c'est une distribution sponsorisée par une société commerciale avec des employés rémunérés qui souhaite que son produit devienne rentable.
Dans cette optique, toute décision prise par la direction et le marketing est prise dans l'intérêt commercial de l'entreprise avant tout sans s'occuper de cette base communautaire qui a fait quand même son succès. Me fait quand même penser à Mandriva cette façon de faire...
Là encore : et alors ? Parfois j'ai l'impression que certains confondent le logiciel libre et les notions de partage avec le mouvement hippie ("Les grosses sociétés c'est mal, m'voyez...").