Certes !
Si je compare les capacités des processeurs de l'époque (5 à 50 Mips),
au début sans fpu.
à ceux de maintenant (2 à 20 Gips à la louche), avec fpu.
Mémoire RAM de l'époque, 1 à 128 Mo,
à présent 1 à 16 Go (toujours à la louche).
J'ai l'impression qu'une notion essentielle de la programmation se dilue, l'optimisation.
Quand il fallait programmer un process industriel en assembleur sur 64k de rom,
une bonne partie du tavail consistait à tenir compte des limites quantitatives de nos équipements.
Ce qui conduisait, presque nécessairement, à une logique plus "complexe" dans le sens plus "intelligente".
Cette école de reflexion m'a beaucoup motivé,
avec, à la clé, la réecritue fréquente de grandes parties d'un travail déja opérationnel.
La clé, justement, d'un système harmonieux, donc fiable et souple,
est souvent déja possible à partir d'une structure de base compréhensible et cohérente,
à l'image de nos mécanismes de raisonnement, c'est une mise à plat passionnante.
Je pense que beaucoup de concepteurs de systèmes "automatisés" se passionnent aussi pour la psychologie.
C'est tout de même une technique de grande ouverture,
en terme de liberté d'action, avec l'imagination pour limite.
Comme tu dis :
Et un jour Linux est arrivé!!!! ;-) lol
Pourvu que ces libertés intellectuelles ne sombrent pas dans les "propriétés intellectuelles",
nous privant tous de ce que chacun peut trouver mais qu'un seul ait eu les moyens de s'acheter par un brevet !
Merci vinny de ta bonne volonté.
