david96 a écritOmniia a écritdavid96 a écritsi une de mes filles venaient à faire ce métier, je ne l'accepterai pas. C'est même inconcevable.
Tu ne l'accepterais pas dans quel sens ?.
Je te retourne la question, est-ce que tu accepterais qu'un de tes enfants fasse de la pornographie pour vivre ?
Je n'ai (et ne souhaite a priori) pas d'enfant mais je pense sincèrement que ça me rendrait très triste car je me dirais que cette activité est une violence et qu'il y a surement aussi un vécu très violent au départ qui l'a amené à faire ce choix d'activité. Cf. la phrase que je citais plus tôt qui revient souvent : "Je me suis sentie pute, on m'a éduquée à être pute bien avant d'avoir commencé mon activité".
Donc j'aurais des tas de discussion avec elle là-dessus, je me documenterais et l'inciterais à aller voir des professionnels (dans des assos, etc.) spécialistes là-dedans, à discuter avec des anciennes actrices, etc. Bref, je l'aiderais je pense, en fonction de ce qu'elle me dit, à se sortir de ça et... c'est tout.
Chaque personne est libre de faire ce qu'elle veut de son corps tant qu'elle n'est pas contrainte à faire des choses qu'elle ne veut pas faire, et que cela ne nuit pas à autrui je n'ai pas mon mot a dire, je n'ai pas à juger. Le problème de l'industrie de la marchandisation du corps c'est avant tout la contrainte. Et ce n'est pas une contrainte comme une autre car ça touche à la sexualité et je ne conçois pas une société où la sexualité est réalisée sous contrainte genre financière (c'est d'ailleurs, faut pas l'oublier, la définition générale du viol hein). Voilà, c'est ça qui me ferait flipper pour ma fille, ou pour n'importe qui. Que ce soit ma fille ou pas ne change pas grand chose. La question c'est ce que je souhaite ou non pour tou-te-s les individu-es. Enfin, c'est une question politique quoi.
@PPdM : Les gens qui sont opposé-es à la prostitution, les militant-es un peu honnêtes, sont opposé-es au principe général de sexualité transactionnelle que ce soit implicite ou explicite.
Choisir son partenaire en fonction de sa position sociale c'est effectivement un phénomène très flippant et très triste. Ça l'est d'ailleurs pour les deux parties : celle ou celui qui fait son choix de partenaire en fonction de ça et celle ou celui en face, qui le sait très bien, et qui l'accepte (voire en joue).