abecidofugy a écrit
@sopo les Râ : je ne fais que relayer l'info, je ne sais pas comment fonctionnent les casques bleus de l'ONU, mais s'ils existent, faudrait bien s'en servir !
Les casques bleus ne sont pas à proprement parler des soldats de l'ONU, mais des soldats que différentes armées nationales envoient sur place pour accomplir un mandat de l'ONU. Sur place, ils sont souvent placés sous commandement unique (un général espagnol ou italien au Liban par exemple), mais restent en unités constituées, et la chaîne de commandement nationale garde son mot à dire (ainsi, toujours au Liban, un artilleur français aura besoin de l'autorisation de l'ONU
et de Paris pour tirer). Enfin, le mandat de l'ONU précise des règles d'engagement souvent restrictives.
Pour continuer avec mon exemple t te donner une idée de ce que ça donne sur le terrain, l'action de la FINUL lors de l'invasion du Liban par Tsahal en 2006 a consisté à... se planquer dans les camps en attendant que ça passe. Et pour cause : pour faire quoi que ce soit d'autre, il aurait fallu non seulement la volonté (partagée par l'ensemble des nations constituant la force), mais aussi des moyens beaucoup plus important (on parle de s'opposer à l'une des premières armées du monde quand même).
Donc les casques bleus c'est utile, ça peut contribuer à apaiser les tensions et calmer certaines ardeurs, mais il ne faut pas rêver : c'est insuffisant pour s'opposer à une opération telle que celle qui se déroule actuellement. Éviter les crises, oui, mais les empêcher, non.