Le truc, c'est qu'en droit français, la clause « BY » est incontournable (je soupçonne d'ailleurs que l'une des raisons pour lesquelles elle soit systématiquement présente est de garantir le fait que cette licence s'applique de la même façon d'un pays à l'autre).
En effet, en droit français, on distingue deux aspects de la « propriété intellectuelle » : le droit patrimonial (correspondant plus ou moins à la notion de
copyright, et le droit moral (correspondant plus ou moins à la notion anglophone de
author's right).
Le droit patrimonial désigne les autorisation de copie, modification, rediffusion, etc., sur lesquelles portent les licences. On peut ouvrir plus ou moins ces droits, selon la licence utilisée ; voire en céder la gestion à d'autres personnes physiques ou morales.
Le droit moral, en revanche, désigne le respect de l'œuvre et de son auteur, qui oblige notamment à citer la personne qui a créé le truc. Il ne peut pas être cédé, et dure éternellement (même lorsque l'œuvre fait partie du domaine public).
Pour des explications plus détaillées, se référer au
blog de Maître Eolas.