Rufus T. Firefly a écritside a écritle syllabus de Pie IX aussi.
Tu parles de ça ?
... condamne :
1. le panthéisme, le naturalisme et le rationalisme absolu ;
2. le rationalisme modéré ;
3. l’indifférentisme, qui considère que toutes les religions se valent ;
4. le communisme, les sociétés secrètes et les sociétés bibliques protestantes ;
5. des erreurs concernant l’Église et ses droits ;
6. des erreurs concernant la société civile et ses relations avec l’Église, entre autres, la séparation de l’Église et de l’État ;
7. des erreurs en matière de morale ;
8. les conceptions erronées sur le mariage chrétien ;
9. le rejet du pouvoir temporel du pape ;
10. des erreurs concernant “ le libéralisme moderne ”, notamment la liberté des cultes
...
Vivement qu'on y revienne, quand même... :lol:
De cela même. La réaction catholique à son paroxysme.
WhiteKomokuTen a écritLa république à conduit à la destructions des mondes ouvriers , artisans et compagnons puis a la désindustrialisations volontaires de nos pays
Les mondes ouvriers naissant à la fin de l'ancien régime, la République est plutôt ce qui a permis leurs extensions.
Les mondes ouvriers ne se résument pas aux artisans et compagnons en totale mutation à la fin du 18ème siècle. D'ailleurs les compagnons ne forment pas a proprement parler le monde ouvrier.
Les compagnons se rapprochant le plus de ce qu'est le prolétariat ouvrier, les artisans compagnons des villes à la fin du 18ème, sont des républicains ultra formant la masse populaire soutenant les Cordeliers et les Jacobins. Ces derniers était
pour l'abolition des corporations et le mouvement de libéralisation du compagnonnage, en opposition, certes, au monde paysan.
Si la réaction anti-libérale à fait tomber Turgot et son projet d'abolition des jurandes c'est parce qu'ils craignaient à la libération des ouvriers : « C'est allumer une guerre intestine entre les maîtres et les ouvriers qui se disputeront leurs pratiques , et tout le désavantage est pour les premiers, parce qu'en risquant de perdre leur existence, ils perdent encore tous les frais que des maîtrises difficiles à acquérir, des épreuves lentes, leur ont occasionnés.
C'est encore renchérir la main-d'œuvre, parce que l'ouvrier toujours indépendant exigera, pour rester, un surcroît nouveau de salaire qui se reportera sur les denrées, et il est facile de sentir que l'industrie languit quand ses ouvrages renchérissent. » -
Remontrances sur l’édit supprimant les jurandes et les communautés d'arts et métiers et sur divers autres projets de loi. - p.316
Bref. Les maitres compagnons étaient conscients de l'existence de la lutte des classes avant même sa réelle affirmation. Ils avaient besoin de règles hiérarchiques pour tenir les ouvriers, les diviser, les maintenir sous un système d'oppression légitimé par la puissance divine du monarque.
"Accessoirement" le système économique dirigiste de la fin de l'ancien régime permettait de dérouter le mécontentement populaire lors des disettes sur des causes "naturelles", sur la providence (toujours en lien avec l'infaillibilité divine du monarque qui ne peut se tromper dans ses choix de règles économiques) alors que le libéralisme ouvrait les portes à une contestation plus matérialiste de la disette et des famines, à une critique sur les opérateurs économiques et sur la gestion du stock des grains de ces derniers. Ca aussi c'est clairement exprimé dans la remontrance ci-dessus.
Et ils avaient tout à fait raison de se méfier de ça !!! Les révoltes populaires ne faisaient que croitre sur les dernières décennies de la monarchie, tout à fait en lien avec la libéralisation des échanges. Mais là ou avant la résignation fût de mise, c'est la colère du peuple qui se dirige vers ses maitres.
Et ce n'est pas uniquement à cause de la libéralisation des échanges et des prix que les disettes et famines sont si virulentes autour de 1770, même s'il est évident que la part des spéculateurs et le refus des paysans de livrer le grain joue (même chose en 1917 en Russie, soit dit en passant). Par contre c'est clairement à cause de ce mouvement de libéralisation que l'on voit les révoltes grandir et s'étendre. Les grands bourgeois du Tiers état auraient aimer être les seuls déniaisés et, comme Voltaire le dis, pouvoir continuer « de faire accroire aux hommes qu'ils ont une âme immortelle et qu'il y a un Dieu vengeur qui punira mes paysans s'ils me volent mon blé et mon vin » sauf que les physiocrates n'avait pas prévu, ou voulaient ignorer, ce qu'expliquera entre autres Marx plus tard, à savoir que les conditions économiques sont déterminantes pour l'évolution sociale. Dans un système économique libéral, le peuple se déniaise de fait. Les mercantilistes eux avait bien vu ça et ça les terrorisaient de voir le peuple devenir conscient des raisons et conditions réelles de leur niveau d'existence.
WhiteKomokuTen a écritNe voyez vous pas que nos politiques asseye de détruire les droits conquis !
Conquis par et à travers la République.
Ne voyez-vous pas qu'il n'y a pas plus anti-républicain que ceux-la ? Que la république des républicains n'est que de l’esbroufe qui perdure depuis l’avènement réel de la "république", de la "république pour de bon", c'est à dire depuis 1875 et la constitution de la 3ème République Française que vos monarchistes chéris ont applaudit ?!!
WhiteKomokuTen a écrit( fin des contrats de travail CDI/CDD, retour au travail le dimanche donc 7j/7, baisse des salaires, ...) comme après la révolution
Oui, oui. Comme sous la Monarchie de Juillet.
:rolleyes:
WhiteKomokuTen a écritAutres lectures :
De la Centralisation monarchique à la révolution bourgeoise : Sigaut Marion
Histoire de France de Jacques Bainville
« Histoire partiale, histoire vraie » de Jean GUIRAUD
"les origines de la France contemporaine" de Thaine. Un chef-d'oeuvre!
Bainville et Taine, lectures intéressante d'accord. Mais Bainville c'est la réaction nationaliste antisémite et collaborationniste, fasciste. Son histoire de France ne semble pas cadrer au sujet, une fois de plus, de la Gaule à la Troisième République, c'est un peu large pour parler des corporations, tu ne trouve pas ?
Tu est un zélote anti-républicain.
Très bien. Tu sers ceux que tu crois combattre.
On sait qui était et ce qu'on fait les derniers de ton idéologie à avoir pris le pouvoir.
Par exemple, pour restaurer les corporations :
Charte du travail
Sinon Taine et son
origines de la France contemporaine cadre plus. Ce bouquin, un jour, je le lirais. Il est dans la liste.
Mais bon, comme les citations et les références ne sont pas des moyens d'appuyer une vision d'un événements précis de l'histoire mais prétexte à propagande je vais faire ma petite propagande moi aussi.
Alors si vous voulez comprendre un peu ce qui c'est passé durant la Révolution française, il est impossible de passer à côté de
l'Histoire Socialiste de la Révolution Française. (Tome 1 à 4 du lien). Impossible.
Ensuite il faut lire tout ce que Albert Soboul a put écrire là-dessus. De même pour Albert Mathiez dont vous disposez
en fin d'article wiki des textes disponibles sur archive.org et vous finirez par un grand bol de Maurice Dommanget dont je vous conseille vivement le
Jacques Roux, le curé rouge. Les "Enragés" contre la vie chère sous la Révolution. Et bien entendu vous lirez du Marx, notamment son 18 Brumaire, vu qu'on est pas obligé de cadrer sur le sujet, mais genre le 18 Brumaire c'est bien plus en lien avec la Révolution française que les druides et les romains, ça, c'est sûr.