Salut,
Tout porte à croire que les fabricants se sont dis que c'était trop facile avec un bios normal et qu'il fallait compliquer les choses.
Euh les BIOS, c'est surtout trop limité.
Pendant des années, de nombreuses verrues ont été ajoutées pour "dépasser" les limites, par exemple :
- disques durs de 8 Go maximum, LBA a dû être inventé pour atteindre 128 Go puis amélioré pour atteindre 2 To
- 4 partitions maximum, les partitions étendues/logiques ont dû être inventées (pour amener ce maximum à 60)
- démarrage sur un disque dur en utilisant uniquement ses 512 pemiers octets (MBR), les chargeurs de démarrage ont dû être adaptés pour charger des noyaux de plus en plus lourds
... cette liste est bien sûr non exhaustive.
En fait, le BIOS c'est un emmerdement pour énormément de développeurs et d'administrateurs. Et l'(U)EFI, sur lequel les fabricants travaillent depuis 1998, résout tous ces problèmes. Il était temps qu'ils l'utilisent, 15 ans après, non ? D'ailleurs c'est utilisé sur les machines Apple depuis 2006, lors du passage sur processeurs x86, par HP sur ses systèmes IA-64 sur HP-UX depuis 2002, Linux le supporte depuis 2002 et Windows depuis 2002 sur Itanium et sur x86 depuis 2008.
L'(U)EFI supporte notamment nativement le réseau, le démarrage "multi-boot", l'affichage graphique "hd"...
Il est également multi-plateformes : les développeurs s'emmerdent moins à gérer les plateformes de manières différentes.
Pour ma part l'UEFI ne m'a pas posé de problème...