facel a écritTOBOGGAN a écritUn hôpital sans connexion internet c'est quand même compliqué à envisager. Tu as besoin d'un accès pour travailler au quotidien : faire une recherche sur telle ou telle publication, communiquer par mail avec des collègues à l'extérieur de l'hôpital, discuter en vidéoconférence pour des cas complexes, regarder à distance le dossier d'un patient (sa biologie, ses radio) etc. Tout ça permet d’accélérer les temps d'attente pour les patients et donc de faciliter la vie des médecins et des patients (en limitant notamment les déplacements et en évitant des déplacements inutiles).
Pour répondre à l'intérêt ou non de connecter un hôpital ou centrale à internet:
Internet peut avoir un intérêt (et en a un certain), mais des que la centrale soit commandée via des ordis connectés à internet (et donc attaquables depuis l'extérieur), c'est quoi l'intérêt?
J'ai juste répondu pour l'hôpital parce que c'est un domaine que je connais bien. Pour une centrale électrique je ne sais pas. Il faut voir avec les professionnels du secteur ce que ça leur apporte, s'ils pensent que ça vaut le coût/coup etc.
Plus généralement, la question n'est pas d'être connecté ou pas mais les mesures de sécurité qui sont prises (ou plutôt non prises), et les procédures dégradées prévues en cas de problème (et des problèmes techniques il y en a quotidiennement, et c'est bien plus fréquent que des attaques).
Dans le cas présent, la connexion à internet n'est pas directement la cause des dégâts. C'est plutôt l'absence de réactivité pour déployer un patch de sécurité qui pose question, d'autant plus que celui-ci était publié et disponible avant l'attaque. Je ne sais pas comment ça se passe ailleurs mais je peux dire que le personnel et le budget alloué à la sécurité informatique et souvent loin d'être à la hauteur de l'importance du parc et des enjeux.
sucarno a écritAh tiens les banques ne sont pas attaquées.
Ont-elles des AV plus performants ?
Pour ce que j'en sais, de nombreux PC dans les banques ne sont pas connectés à internet.