Benson Dolores a écritJ'en profite pour poster quelques lignes du programme numérique de l'avenir en commun (je ne trouve pas de raison suffisante à ne pas politiser cette publication à propos de cette pétition) :
« Et pour en finir avec la mainmise du secteur privé sur les logiciels, il s’agit ensuite de soutenir l'émancipation vis-à-vis des logiciels propriétaires par :
- La généralisation des logiciels libres pour l'ensemble des administrations et établissements publics.
- Le soutien aux initiatives libres, en dirigeant notamment la commande publique vers ces solutions.
- L’application de l'interdiction de la vente liée qui consiste à vendre un logiciel pré-installé pour tout achat de matériel. Une alternative libre et ouverte doit être proposée, notamment via les services publics du numérique.
- La formation de médiateurs du numérique à l'utilisation, l'installation et la maintenance de logiciels libres et diffuser des kits d'aide à la transition vers le libre. » (Livret numérique de l'avenir en commun)
J'en profite pour diffuser une idée personnelle pour l'état qui aurait tout à y gagner.
L'état, au travers de financements, pourrait favoriser le développement d'entreprises du libre et du vert. Ces entreprises pourraient récupérer du matériel (smartphones/pc/tablettes), les réparer si nécessaire, et les remettre en circulation au sein du service public. Pour le consommateur, ces entreprises investiraient dans la R&D afin de développer du matériel libre, Français. Les acheteurs bénéficieraient d'une prime de reprise (un peu sur le même principe qu'une prime à la casse automobile) qui leur permettrait de bénéficier d'une réduction sur les modèles vendus. L'état gagnerait donc du matériel gratuit pour ses établissements (écoles, hôpitaux...), favoriserait de l'emploi via ces entreprises, encouragerait le développement des logiciels libres et du "savoir faire Français" et surtout... éviterait l'obsolescence et toutes les dérives écologiques que l'on connait autour de ce sujet.
Si cette idée vous plait, je pourrais adresser une lettre aux ministères de l'économie et de l'écologie ainsi qu'au secrétaire d'état chargé du numérique à ce sujet sans grand espoir de réponse. Mais au moins, elle existera ^^