fvillars
J’ai été reçu comme si j’étais le dernier des crétins qui posait la question la plus idiote du monde. Cette condescendance m’a profondément heurté, je tiens à le dire. D’où une réaction un peu vive, mais que je ne crois pas avoir été dénuée du minimum de politesse exigé par les convenances. On semble avoir fait peu de cas du fait que j’ai affirmé avoir déjà vu des notes de bas de pages s’étendre sur une page entière dans plusieurs livres. Je vais donc faire l’effort d’appuyer mes quelques remarques sur des exemples concrets (je n’ai pas parcouru l’intégralité de ma bibliothèque, pour m’armer dans un débat qui n’en vaut pas la peine, mais quelques titres me sont revenus en mémoire). Il existe de nombreux livres qui, pour différentes raisons, usent et « abusent » des notes, et des très longues notes de bas de page. Cet usage est, sinon légitime, du moins discutable. Et discutable signifie précisément le contraire de condamnable sans appel. Or exclure un usage d’un traitement de texte revient à une condamnation sans appel. Je trouve cela très arrogant de votre part. J’ai beaucoup de mal avec l’arrogance, même lorsqu’elle vient de quelqu’un qui pourrait se prévaloir d’une immense intelligence et d’une érudition sans exemple. Mais quand elle provient d’une personne qui très visiblement ne sait pas de quoi elle parle, elle me devient insupportable au dernier degré. Voilà pour ma première réaction. Je ne prétends par être un génie, ni même une autorité en matière de rédaction, mais l’écriture est mon travail depuis de nombreuses années maintenant, et tout au long de mon cursus, lorsque ma façon d’écrire à donné lieu à des commentaires, ils étaient généralement favorables, sinon élogieux. Sans donc prétendre avoir nécessairement raison, je crois mériter au moins que l’on me fasse l’honneur de ne pas partir du principe que j’ai nécessairement tort.
Mais revenons sur cette pédagogie que l’on cherche à implémenter dans un traitement de texte. En premier lieu, on peut noter que l’objectif est manqué. Limiter la taille de la zone des notes n’empêche personne d’écrire une note de douze pages. Cela rendra simplement ces douze pages encore plus illisibles, surtout si des appels de note supplémentaires s’y trouve, le.a lecteur.ice devant aller chercher la note douze pages plus loin. Si c’est le confort de lecture qui prime, alors au moins regroupons la note et son appel. Bref, si l’objectif visé est de limiter la taille des notes, alors limitez la taille des notes, et non la zone de la page qui leur est dévolue.
Plus fondamentalement, le problème est que l’on apprend pas par la contrainte technique. C’est pourquoi je suis profondément désolé d’apprendre que les versions plus récentes de Libreoffice limitent les possibilités de réglages manuels. C’est d’une bêtise bien plus profonde qu’il n’y paraît de prime abord. Parce que ça n’aide personne à apprendre, bien au contraire ! Un correcteur orthographique, pour utile qu’il soit (et loin de moi l’idée de contester son utilité !), est un très mauvais outil pédagogique, qui ne pousse en aucun cas à s’interroger sur les règles de l’orthographe et à en comprendre le fonctionnement. On apprend par l’erreur ! Empêcher de faire des fautes, c’est empêcher d’apprendre, bon sang ! Et le correcteur orthographique a du moins ce mérite de nous indiquer la faute et non de l’empêcher. Et plus gravement encore, c’est dans la liberté que l’on peut apprendre la responsabilité. Prendre les décisions à la place de quelqu’un plutôt que lui donner les outils pour en prendre de meilleures, ce n’est pas de la pédagogie ; c’est le contraire de la pédagogie. Dès lors, tenter d’inscrire la pédagogie dans des outils (et le traitement de texte est un outil, rien de plus) est à mon avis une tendance particulièrement malsaine. Mais soit. Admettons qu’il faille éduquer les gens par la contrainte technique.
Voyons alors la teneur de la leçon, que, idiot que je suis, je n’ai pas été capable de comprendre en sept ans d’études supérieures (je ne compte pas les années de thèses). « Si le secondaire prend une telle importance, c’est contradictoire », m’a-t-on asséné d’un ton péremptoire. Précisons d’emblée que je n’ai jamais prétendu que les notes trop longues étaient un bien. Évidemment, il faut au mieux tenter d’en limiter l’ampleur. Mais ce n’est pas la seule considération qui entre en ligne de compte, lorsqu’il s’agit de rédiger une note. Et parfois, les inconvénients de la longueur sont compensés par des avantages plus grands !
Très cher Monsieur, je suis étonné d’avoir à apprendre à un érudit de votre acabit qui pense en savoir suffisamment pour forcer les autres à penser comme lui (vous voyez, je sais moi aussi très bien manier l’arrogance, quand on me le demande), d’avoir à apprendre à cet érudit, dis-je, que le fait de reléguer un texte en bas de page peut répondre à plusieurs motifs très divers. Le plus simple est en effet que le propos d’icelui est tout à fait secondaire. Seulement, secondaire ne signifie pas nécessairement réduit. Une note peut par exemple servir à s’excuser de manière un peu détaillée de ne pas entrer dans le détail, justement. Suite à une affirmation à l’emporte pièce, une note pour s’en justifier. Sans doute cette justification peut-elle la plupart du temps trouver sa place dans le corps du texte, mais il est des cas où cela nuirait trop à la fluidité du propos. Bref, une longue parenthèse est parfois plus à sa place en note. Donc même du « secondaire » peut justifier une longue note.
Mais le secondaire est parfois d’une autre nature. Pour ne pas nuire à la généralité d’un propos, mais tout en étant tenté de faire une digression sur un point particulier, on peut reporter celui-ci en note. On peut illustrer ce motif par le cas d’un auteur tout à fait anonyme, dont je doute que même une recherche Google fasse ressortir le nom, et qui a vu une traduction de son texte publiée chez un tout petit éditeur, auto-géré, indépendant, amateur, et qui n’a malheureusement pas pu bénéficier de vos conseils éclairés : Jospeh Schumpeter, Histoire de l’analyse économique, 3 vol., chez Gallimard. Cet ouvrage absolument classique dans son domaine est littéralement criblé de notes de bas de pages très longues. Sans chercher trop longtemps, dans le volume 3, je tombe sur une note (n. 1 de p. 96) qui s’étale sur deux pages, occupant la moitié de la page 96 et bien 80 % de la p. 97. Il eut suffit d’un peu plus de texte sur la page où la note est appelée pour que cette dernière occupe p. ex. un quart de la p. 96, l’intégralité de la p. 97 et déborde sur la page 98. Que ce ne fût pas le cas ne dépend pas ici de la longueur de la note, mais bien de sa seule position dans le texte. Je noterai d’ailleurs que ladite note contient sans doute plus de signes que chacune de mes deux notes longues de plus d’une page, celles qui sont à l’origine de cette sombre affaire. Et cette note serait certainement bien plus volumineuse si elle n’était pas imprimée dans une police petite à s’en péter les yeux. (Bien entendu, c’est là un « défaut de conceptualisation éditorial », dira-t-on avec raison. Il serait bon dès lors de songer à limiter la taille minimum de police dans les prochaines versions de Libreoffice, car pour l’instant, les pauvres « rédacteurs novices » ont tout loisirs d’écrire leurs textes en taille 2, si cela leur chante ! Faites donc cesser ce scandale !) Et on trouve d’autre beaux spécimens dans chaque volume. Par exemple, vol. 2, p. 20, une note qui ne laisse que deux lignes de texte. Vol. 1, p. 451, n. 2, qui totalise plus d’une page (même si elle n’en rempli aucune entièrement, cela aurait pu arriver si elle avait été appelée plus bas). Et j’en passe.
Mais il y a d’autres raisons encore, de composer de longues notes. Un commentaire bibliographique sur un problème secondaire, abordé en passant, par exemple. Certes, on pourrait créer une section à part dans la bibliographie, mais la chose n’est pas toujours praticable (concilier une bibliographie organisée – classée thématique-ment, qui permette d’approfondir les recherches de manière ciblée – avec une bibliographie maniable – où l’on trouve rapidement la référence que l’on cherche, indépendamment du classement thématique – n’est pas une mince affaire ! Le classement en lui-même est parfois difficile.) Dès lors, pouvoir donner un guide de lectures circonstancié et à l’endroit même où est mentionné le cas, est une bonne chose. Nombreux exemples chez Schumpeter, encore une fois (même s’ils ne s’étalent pas sur plus de deux pages, mais encore une fois, la taille de la police aidant) ou chez Maurice Barbier, La pensée politique de Karl Marx, L’Harmattan, (ici aussi, le format des pages aide les notes à ne pas trop déborder, mais la quantité de texte qu’elle contiennent est très importante ; et la bibliographie en fin de volume est massive et bien classée, ce qui n’a pas empêché l’auteur de se sentir libre de pondre quelques notules bibliographiques très utiles).
Enfin, lorsque l’on fait œuvre de traducteur (et c’est mon cas en l’occurrence), on peut être amené à devoir faire de nombreuses précisions de différents ordres (linguistiques, historiques, etc.). Traduisant des textes politiques du XIXe siècle faisant de très nombreuses références implicites à des événements ou des personnages alors connus de tous mais aujourd’hui oubliés, je dois donner un très grand nombre de précisions en notes. Les placer en fin de volume serait insupportable, provocant d’incessant allers-retours dans le livre. Parmi ces notes, certaines sont longues : il faut parfois corriger une citation, expliciter les sources de l’auteur, donner des variantes plus ou moins importantes. Dans plus d’un cas, parce que je ne suis pas le dernier des crétins, j’ai finalement décidé, plutôt que de citer longuement un document en note, de le reproduire intégralement en annexe. Mais la chose n’est pas toujours possible. Et dans deux cas, la solution la moins mauvaise consiste à laisser la note s’allonger sur plus d’une page pleine.
Les pédagogues créateurs de traitement de textes devraient bien peser toutes ces raisons, être certains d’en avoir fait le tour, avant de limiter les possibilités d’usage de leur outil. Et prétendre que l’on a pensé à toutes les éventualités me paraît relever de l’arrogance et le plus souvent de la témérité. Les utilisateur.ices sont en effet confronté.es par endroits à des situations très particulières, qui exigent de pouvoir utiliser les outils de manière souple et parfois imprévue.
La Vie de Karl Marx, écrite en 1918 par Franz Mehring, a fait l’objet d’une traduction et d’une mise à jour à la fois par les soins de Gérard Bloch. Universellement saluée comme une travail de haute qualité, le texte fourmille de notes. S’interdisant bien entendu d’intervenir directement dans le texte de Mehring autrement que par ses choix de traduction, M. Bloch a jugé utile d’intégrer en bas de page les très nombreuses informations complémentaires qu’ont permis de mettre au jour une soixantaine d’années de recherches sur Marx effectuées depuis 1918. Il a parfois recouru à des notices particulières en fin de texte pour les très très longs ajouts, mais il ne s’est pas interdit de maintenir de très longs textes en bas de page. En particulier, la n. 10 de la p. 111 s’étend jusqu’à la p. 113 et occupe l’intégralité de la p. 112. Et personne ne s’est récrié à l’horreur, à l’illisible, à l’insupportable. Non, la communauté des chercheur.euses sur Marx salue le travail avec enthousiasme.
Il y a de plus des situations extrêmement compliquées d’un point de vue éditorial, lorsqu’il s’agit p. ex. de mettre en forme un manuscrit particulièrement brouillon. Restons dans les exemples fort peu connus, traités par des éditeurs dont l’incompétence est universellement reconnue. On a peu de chance d’avoir jamais entendu parlé de Karl Marx et Friedrich Engels, en effet. L’un des textes les plus importants de ces deux auteurs, que l’on a titré par la suite L’Idéologie allemande, consiste en un manuscrit fortement raturé, contenant de très nombreuses couches d’écriture. Le texte est écrit en gros sur une colonne et de nombreuses annotations, parfois très longues, figurent dans les marges, formant parfois une seconde colonne. Les éditeurs, face à un tel texte, sont pleinement justifiés de faire un usage extraordinaire des notes de bas de page (c’est le cas des Éditions sociales, 1968 rééd. 1972 pour ce texte). Renvoyer les variantes en fin de volume serait les reléguer à un statut bien trop inférieur au reste du texte ! Et le nombre de ces variantes rendrait l’exercice de lecture très fatiguant, s’il fallait aller rechercher plusieurs fois par page les notes à la fin du livre. Ainsi, le choix de présenter les variantes en bas de page est parfaitement cohérent, justifié et, même, le meilleur possible. Mais bien entendu, cela implique de très longues notes, qui, bien qu’elle ne débordent pas toujours, ne tiendraient pas dans un document Libreoffice, du fait de la contrainte de taille de la zone de note. Alors sans doute existe-t-il d’autres moyens de rendre les variantes. Tous ont leurs qualités et leurs défauts. Mais en dernière analyse, ce n’est pas à un traitement de texte à trancher pour le.a concepteur.rice du texte.
De même, accueillir par principe comme une « connerie » de vouloir « écrire dans les marges » relève d’un esprit borné. Le cas précédent en est un exemple : un tel choix n’aurait pas été absurde pour les éditeurs, qui auraient pu reporter plus fidèlement les remarques marginales telles qu’elles figurent sur le manuscrit. Et je pense que les Presses Universitaires de France auraient assez mal pris un tel jugement, si elles s’étaient adressées à vous pour une question technique quant à l’édition en 4 volumes de l’Histoire générale des socialismes de Jacques Dorz en 1972. En effet, les titres des sections sont placés en marges, avec un effet très nettement positif sur le confort de lecture et la navigation dans le texte ! Ou que dire encore d’une des plus importantes traductions de la Bible en français, la Traduction Œcuménique de la Bible (TOB), éditions du Cerf, 2010 : un immense nombre de renvois internes sont placés dans les marges, les notes étant réservées aux commentaires historiques et philologiques. Qu’est-ce que c’est pratique, et agréable à manier, et qu’est-ce que ça facilite la circulation dans l’ouvrage ! Mais non, Libreoffice crie au blasphème et envoie les œcuméniques éditeurs sur le bûcher de la pédagogie par la contrainte technique, ce christianisme des temps modernes ! De manière générale, l’introduction de repères dans les marges, pour aider les lecteur.ices à naviguer dans un texte à l’architecture complexe, est parfois une bonne idée. Pourquoi un traitement de texte devrait-il l’empêcher ?
Et que dire enfin, dans les fantaisies de mise en page, des poèmes graphiques d’Aragon, ou autre volonté d’expression libre de créativité. Est-ce vraiment raisonnable, au nom d’une anti-pédagogie techniciste, de mettre le holà à l’expression artistique ?
En clair, je trouve assez insupportable qu’au nom de je ne sais quelle autorité, vous décidiez que ce qui ne vous plaît pas ne se fait pas (alors même que cela se fait, dans de la recherche et de l'édition de haut niveau) et que vous empêchiez les gens de le faire. Je trouve insupportable que vous partiez du principe que votre opinion est à se point indiscutable qu’elle mérite d’être inscrite en dur dans le code du traitement de texte. Je trouve insupportable d’être traité avec une condescendance pareille venant de quelqu’un qui visiblement ne lit pas beaucoup d’ouvrages d’histoire ou de philosophie (et encore moins des textes anciens, datant du XIXe siècle, comme l’Histoire de dix ans de Louis Blanc, où certains documents sont longuement cités dans des notes qui dépassent largement une page pleine) ! Enfin je trouve insupportable d’avoir à discuter de cela sur un forum d’assistance technique, alors que ce n’est vraiment pas le lieu pour cela. Les leçons du type : « si ta directrice accepte ça, c’est dommage pour toi » (morale III), je m’en fiche complètement. Si vous pensez être plus compétent qu’elle pour juger d’une rédaction scientifique, ça vous regarde. Mais admettez seulement que votre point de vue n’est pas le seul possible ! Je parlais de ma directrice de thèse, mais j’ai beaucoup d’autres collègues à l’université avec qui je peux débattre de ces questions de rédaction. Mais précisément, je peux en débattre ! Et même s’il se peut qu’au final j’aie tort (mais qu’est-ce qu’avoir tort dans des question de ce type ?? Il n’y a pas de valeur de vérité sur une question de mise en forme !), je peux au moins avancer des arguments, et écouter ceux de mes opposant.es. Je peux ainsi peser le pour et le contre et prendre mes décisions en pleine conscience. Mais face à un traitement de texte qui veut m’apprendre la vie, je ne peux pas discuter ! Belle pédagogie, encore une fois ! Je tiens à assumer la responsabilité de mes décisions ! Et si les gens ne me lisent pas, tant pis pour eux. J’estime qu’un outil doit m’aider à mettre mes choix et mes décisions en œuvre, et non à les prendre à ma place ! Surtout quand ces choix forcés sont implémenté par des cuistres !
C'est mon dernier post et je ne lirai pas les réponses. Marre...
Emsi
Bonjour,
Je viens donner peut-être une information (d'accord, je redécouvre peut-être l'électricité mais il arrive souvent que finalement, des gens moins pointus que d'autres donnent des réponse plus adaptées, car plus compréhensibles pour les brêles comme moi.
Alors si à mon tour je peux aider...
Donc voilà. Le souci de fvillars (qui a posé sa question) était exactement le mien, toujours non résolu malgré tous les sites (y compris Libre Office lui-même) auxquels m'a conduit Google avec ma question tournée dans tous les sens "augmenter la taille de la zone notes de bas de page".(pas forcément pour en faire une pleine page de notes, à la différence de fvillars, mais sur le fond, c'était la même question).
Hélas à chaque fois et quel que soit le site, la réponse était grosso modo :
- soit "c'est pour votre bien que la zone notes de bas de page n'est pas plus grande, car des notes trop longues c'est pas bien" (sauf que personnellement des notes de 7 ou 8 lignes, voire pas mal plus, en bas de page, ne m'ont jamais rebutées. Et en tout cas me sont bien moins pénibles à consulter que de faire des aller-retours en fin de volume)
- soit :" bon si VRAIMENT vous voulez mettre plus de 3 ou 4 lignes de notes de bas de page, ce que VRAIMENT on ne vous conseille pas; à la rigueur, vous pouvez essayer de... " Et suivaient des procédures qui tenaient de l'usine à gaz (créer un style, créer des sauts de paragraphes ou je ne sais quoi, puis revenir au style précédent. Enfin l'usine à gaz vraiment).
Je commençais à me dire que bon, si tout le monde était à ce point synchro dans les réponses, en particulier sur le point que "Libre Office - ou simili - fait ça pour ton bien", je finissais par me dire que ça ne devait en effet pas pouvoir se faire autrement que via usine à gaz.
Ici la question de fvillars a hélas tourné au vinaigre ( je pense que chacun d'entre vous avait en tête un type de document, un type de lecture, et peut-être des habitudes différentes, ce qui, ajouté à peut-être aussi un état d'esprit différent, a donné le résultat qu'on a vu :lol:); donc j'ai arrêté ma lecture.
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MAIS, en bidouillant (et en perdant des heures) j'ai fini par trouver le moyen tout bête d'augmenter la taille de la zone de notes de bas de page quasiment d'un simple clic, avec pour résultat des notes de bas de page "à la carte", de taille différente selon les pages, voire de pouvoir, si on veut, faire une page entière de "notes de bas de page"..fvillars n'est plus concerné, mais au cas où ça serve à d'autres qui en seraient encore à errer lamentablement, en 2020, comme moi :
il faut tout simplement :
aller dans (je suis sur libre office) Format, descendre sur Page, là dans la fenêtre qui s'ouvre aller sur "notes de bas de page" et SURTOUT désélectionner "hauteur maximale de la page" et sélectionner à la place "hauteur maximale de la note".
Et là, on met la hauteur qu'on veut (carrément la dimension de la page si on veut : de toute façon, cette zone ne sera haute que de ce qu'on y écrira ; Si on écrit 2 lignes, la note de page sera d'une petite hauteur, avec le texte principal qui descendra jusqu'au dessus de ces 2 lignes, si on écrit 10 lignes, le texte descendra jusqu'au dessus de ces 10 lignes, et si on fait une pleine page de notes, ben... la page ne sera remplie que par les notes..
Ensuite il ne reste plus qu'à suivre la procédure qui, elle, est indiquée partout sur la toile : poser le point d'insertion juste après le mot à expliquer; aller dans Insertion, descendre dans "notes de bas de page/de fin de page", dans la fenêtre qui s'ouvre, sélectionner "notes de bas de page" (laisser "automatique" et ne pas toucher au reste si on ne veut pas de tralala spécifique), faire OK, et hop, le point d'insertin est envoyé en bas de page. Et là, on peut écrire une no te de 10 km si on veut (à condition bien sûr d'avoir entré la hauteur voulue dans "hauteur maximale de la note")
...et bien sûr, à peine j'ai trouvé ça (après avoir tant galéré) que... je tombe sur la fiche d'un prof d'informatique qui est bien le seul, dans tous les sites que j'ai visités à ne pas dire que "faut pas faire ça". ou à ne pas s'étonner "mais pourquoi tu veux faire ça, ton lecteur n'aimera pas". Il énumère simplement ce qu'on PEUT faire. Lui aussi donne des tas de manips usines à gaz, mais au milieu de tout, il y a un :: "je vais maintenant vous donner une méthode beaucoup plus simple que de créer un style",.
Aaaaaarrrgh, pourquoi je ne suis pas tombée sur cette fiche avant !!! :lol::lol::lol:
Et maintenant vous avez le droit de rigoler !!!
Bien cordialement
Emsi