L'attitude de la France envers
Edward Snowden :
Le 1er juillet 2013, le président de la République française François Hollande déclare qu’il a eu connaissance par voie de presse de la demande d’asile de l’informaticien à la France mais qu’officiellement rien n’était parvenu aux services français. François Hollande prône une « position coordonnée, commune » de l’Europe dans ce dossier.
Le 4 juillet 2013, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, annonce avoir rejeté la demande d’asile d’Edward Snowden : « La France a reçu, comme beaucoup d’autres pays, par l’intermédiaire de son ambassade à Moscou, une demande d’asile de Edward Snowden. Compte tenu des éléments d’analyse juridique et de la situation de l’intéressé, il n’y sera pas donné suite ». Plus précisément, ce n’est pas l’asile, au sens usuel du terme (dont l’attribution est de la compétence de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides - OFPRA -), mais l’entrée sur le territoire français qui lui a été refusée par les autorités.