alors pour le coup les attaques ad-hominem sont pleinement justifiées puisque le mec est le centre du sujet, à savoir comment considérer son départ de la FSF et l'impact pour le logiciel libre.
josuah a écritCet homme est dans la caricature (et il s'en amuse beaucoup visiblement)... Le plus triste étant que sans Microsoft ou le logiciel propriétaire, RMS n'existerait tout simplement pas.
oui, bien vu.
et d'après moi il reproduit effectivement les mêmes travers, à l'inverse. donc c'est certes moins néfaste (le fond est a priori louable), ça n'en est pas moins fallacieux. pour prendre un gros exemple, parler de
logiciels privateurs de liberté (au lieu de
logiciels propriétaires ou
privés par ex.) c'est pour moi de la novlangue.
n'en déplaise à l'april. il s'agit d'un glissement sémantique volontaire, qu'on peut même adapter à absolument tout pour critiquer n'importe quoi : la sncf me prive de liberté puisqu'elle m'empêche de conduire le train... les mots ont du sens et jouer avec ce sens pour leur faire dire autre chose de très orienté est extrêmement dangereux parce qu'ils structurent la pensée, ce sont nos outils de réflexion. c'est exactement le même procédé fallacieux qui conduit un macron à dire qu'
il n'aime pas le mot "pénibilité" appliqué au travail, ou qu'on ne peut pas parler de
"violences policières dans un état de droit". (ce que macron feint d'ignorer, c'est que ce sont évidemment les signifiés qu'il faut remettre en cause ici, et non les signifiants.)
et de mon point de vue sans honnêteté intellectuelle, pas de défense du logiciel libre qui se tienne. le logiciel libre a toutes les raisons d'être et n'a pas besoin de mauvais arguments. y recourir c'est miser sur la bêtise de ses interlocuteurs, c'est extrêmement condescendant et parfaitement contre-productif.