Lecture de wikipédia faite, tu n'as pas écrit de bêtises :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Solid-state_drive a écrit
Caractéristiques
Un SSD est matériellement plus résistant qu'un disque dur ; en effet, les plateaux de ces derniers sont de plus en plus souvent en verre depuis 20033 (quoique encore très souvent en alliages d'aluminium), mais surtout, du fait que cette technologie implique l'interaction mécanique entre éléments de stockage (plateaux) et éléments d'accès (têtes de lecture/écriture), des chocs même légers peuvent entraîner des égratignures de la surface magnétique, ou une détérioration des éléments d'accès, donc des pertes de données voire une panne définitive. A contrario, les SSD sont dépourvus d'éléments mobiles, ce qui leur confère une résistance aux chocs et aux vibrations bien supérieure. Les SSD surclassent par ailleurs les disques durs au niveau des performances (débit, latence négligeable, consommation électrique).
Néanmoins, les SSD ont aussi des inconvénients par rapport aux disques durs :
les puces de mémoire flash ont un nombre limité de cycles d'écriture, ce qui fait que l'ensemble de l'unité a une capacité limitée en termes de volume total de données écrites (la lecture n'est pas affectée par ce problème). Les disques durs (bien que pouvant tomber en panne à tout moment) n'ont pas cette limitation a priori : si le substrat magnétique est de bonne qualité il peut être réécrit pratiquement à l'infini. Même si l'évolution de la technologie tend à réduire l'impact concret de cet inconvénient dans le cadre d'une utilisation conventionnelle (pour les modèles commercialisés après 2015 ; on peut considérer que l'obsolescence technologique sera atteinte bien avant la limite des cycles d'écriture), cela fait que les disques durs restent mieux adaptés aux tâches impliquant l'écriture constante de gros volumes de données (par exemple : serveurs de sauvegarde, vidéosurveillance) ;
la sensibilité aux corruptions dites logiques est plus élevée, notamment en cas de coupure inopinée de l'alimentation électrique ; les modèles récents intègrent des technologies atténuant voire supprimant cette vulnérabilité ;
le rapport capacité/prix reste à l'avantage du disque mécanique, même si cet écart tend à se resserrer d'année en année (depuis le début des années 2010 — et tout particulièrement depuis les inondations en Thaïlande fin 2011, ayant considérablement affecté les volumes de production au niveau mondial et entraîné d'importantes restructurations — les prix des disques durs stagnent ou diminuent très légèrement, tandis que les prix des SSD baissent rapidement du fait d'une évolution rapide de la technologie et des capacités).
Une tendance apparue aux alentours de 2010 sur les ordinateurs de bureau consiste à installer le système d'exploitation sur un SSD de capacité modérée et les données personnelles sur un disque dur de coût similaire, d'une capacité dix à vingt fois supérieure. (Pour les ordinateurs portables, on peut coupler un SSD interne avec un disque dur externe, voire remplacer le lecteur de disque optique, en voie d'obsolescence, par une unité de stockage secondaire.)
Depuis 2013, les capacités de stockage des SSD ont beaucoup évolué ; en 2016, on peut en trouver de 4 To4. En 2016, on en trouve de 16 To à un prix réservé aux professionnels exigeants5.