pierguiard a écritje suis désolé, mais d'après ce que j'ai compris de cette histoire ce n'est pas seulement parce qu'il donnait des liens mais parce qu'il avait des fichier sur ses serveurs, qu'il été condamné et surtout parce qu'il en faisait commerce.
Ben non, justement : il n'y a rien dans l'article qui dise clairement ça. Ni dans les autres articles que j'ai lus sur le sujet. Ou alors montre-nous clairement où il est indiqué sans ambiguïté que 1) il hébergeait des fichiers et 2) il en faisait commerce directement.
J'ai l'impression que tu tombes dans les mêmes travers que ce que tu dénonces.
Que tu l'appelle piratage, escroquerie, voir les synonymes(au choix carambouille [fam], arnaque [fam], malversation, vol, abus de confiance, filouterie, friponnerie.)
Non, tous ces mots ne sont pas synonymes. C'est justement un des gros problèmes du débat autour de l'HADOPI : on utilise un discours populiste avec des mots qui font mouche pour manipuler l'opinion (voir
cette interview de Philippe Aigrin). Un pirate, à l'origine, c'est ce que décrit Jarvis : un pillard qui agit avec violence en bande organisée (et, historiquement, sur les mers). On a commencé à employer ce mot pour désigner des hackers qui foutaient la zone histoire de faire peur et maintenant on le fait glisser dans le champ sémantique de la contrefaçon (ça date pas exactement d'aujourd'hui mais ce n'est pas correct pour autant). De même que le vol, qui n'a rien à voir avec le "piratage" d'œuvres culturelles numériques (en droit, le vol est un terme qui désigne quelque de chose de précis), mais c'est quand même bien pratique d'utiliser ce mot pour flatter l'opinion lorsqu'on est un gros producteur ou un artiste manipulé.
C'est a cause de ce genre de comportement que les autorités ont beau jeu de mettre en avant
des réglementation du genre HADOPI.
Et justement, autant ne pas tomber dans la même démagogie que les autorités en question en extrapolant sur des informations assez vagues.