Hello !
Je ne sais pas si ce sujet a déjà été abordé ici...
Un débat qui commence aux USA, mais qui pourrait aussi venir chez nous un jour, soit au niveau européen, soit au niveau national...
La responsabilité des développeurs pourrait-être engagée si des dommages sont causés par un logiciel défectueux.
Et si la fondation Linux s'en inquiète, c'est que cela pourrait avoir des conséquences sur le "libre".
Cf. cet article en anglais:
http://infoworld.com/t/software-licensing/watch-out-developers-here-come-lawyers-436
On a d'un côté la protection du consommateur. De l'autre, la liberté d'innover qui pourrait-être freinée par des années de tests avant la publication d'un logiciel, ou un auteur qui pourrait être attaqué en justice si son programme a causé une perte de données chez un particulier ou dans une société, ou des frais d'assurances énormes pour publier du software.
- Alors, est-ce qu'un message d'avertissement (ou un CLUF) deviendra une généralité à la première ouverture de chaque programme ou commande ?
- Ou si un tel message ne libère pas l'auteur du soft d'une responsabilité vis à vis de l'utilisateur, quels pourraient être ses moyens de défense ?
Même si je suis pour la protection du consommateur, je crois qu'il est urgent de rendre les législateurs responsables de leurs textes... et de les faire payer à la place du contribuable pour leurs erreurs, sinon ils ne vont jamais comprendre.
Dans le cadre de HADOPI j'avais dit que si les logiciels étaient écrits comme les lois, on ne pourrait même pas les compiler. C'est peut-être ça la solution: laisser une erreur de syntaxe au début et demander à l'utilisateur de terminer le travail. :lol:
En tous cas je pense que si un tel texte était voté, le fait de ne pas faire de distinctions entre paywares, freewares, et logiciels libres serait une grave erreur.