on ne gère pas des données de santé comme on gère des devis, et l'open source peut comporter quelques risques, la CNIL, le GIE SESAM Vitale, le CNDA et la CNAM sont vigilants sur ces aspects... c'est une des raisons du stand by sur le DMP
Certes, mais l'Open Source est la meilleure solution pour garantir la sécurité.
Code ouvert ne veut pas dire données traitées en clair.
Dans le propriétaire on fait confiance à une poignée de développeurs, ayant la même culture d'entreprise, les mêmes objectifs en priant pour qu'ils n'abusent pas de leur pouvoir.
Dans l'Open Source c'est des dizaines, centaines, milliers... de personnes qui codent, vérifient, testent, documentent, et se surveillent les un les autres, avec des point de vue différants.
Alors dans la pratique, ça ne peut être vrai qu'avec un projet déjà suffisamment abouti et diffusé.
une population très féminisée et peu ou pro passionnée d'informatique
<HS> Là je connais 2 3 forummeuses fortement féminisées qui risquent d'apprécier la remarque 😉</HS>
Plus sérieusement, la communauté, ce n'est pas que les utilisateurs, il y a aussi tous ceux qui installent, maintiennent... et puis un utilisateur peux contribuer financièrement aussi, ou en béta testant, ou en animant un forum...
Bon tout ce que je dis là, c'est un peu tirer des plans sur la comète, il est évident que dans certains domaines ce n'est pas envisageable aujourd'hui, mais je reste convaicu que le libre, ou au moins l'open source finira par s'imposer presque partout.
En revanche ça:
En revanche compte tenu de l'usage moyen en termes de gestion, une solution open source hors applicatif métier me parait tout à fait envisageable, personnellement je n'ai pas compris l'encouragement au système unique de la part de nos institutions (un certain revirement quand même depuis peu...), laisser 80% d'un marché mondial à une seule entreprise privée m'apparait toujours comme inconcevable... c'est sans doute pour cela que vous aussi vous êtes là
c'est pour tout de suite, il suffit de s'y mettre.
Pour le modèle économique, il est évidant, que ce n'est pas demain que tout le monde sera capable d'installer et d'administrer des solutions métier plus ou moins pointues.
Jusque là il reste beaucoup à faire au niveau des prestations de service.