Salut à tous, je vous publie en avant première mes échanges 😉 j'ai rajouté la date en fin de chaque courriel pour information.
moi a écritBonjour M. Monfils, (Bonjour M. Reynders, je vous joins copie de mon courriel)
Je suis un ancien partisan du Mouvement Réformateur, parti pour lequel je ne voterai plus étant donné vos propos au cours de l’émission InterMédias par rapport à une loi de répression du partage de fichiers protégés par le Copyright.
En effet, bien que ne partageant pas les points de vue du groupe Écolo, je suis parfaitement d'accord avec leur proposition d'une licence globale qui couterait beaucoup moins cher au contribuable et qui rapporterait nettement plus à la création.
Par ailleurs, je me permets de citer vos propos : « la culture gratuite, ça n’existe pas », c'est totalement faux, pour preuve Jamendo est un site qui recense des œuvres d'artistes ayant choisi délibérément de mettre leurs œuvres sous licences libres !
Ma question est la suivante : comment peut-on oser proposer une loi comme celle-là sans avoir la moindre connaissance du marché ?
Je vous prie d'agréer l'expression de ma plus haute considération
en vous remerciant d'avance de bien vouloir accuser réception de mon courriel, 28 janvier
Philippe Monfils a écritréponse de Philippe Monfils à laquelle il répond à des arguments que je n'ai pas énoncés (probablement un courriel envoyé à plusieurs personnes... J'attends son autorisation de publication.2 février
moi a écritMonsieur,
j'accuse bonne réception de votre courriel et vous en remercie. Je voudrais tout d'abord savoir si vous me donnez l'autorisation de publier votre courriel sur internet. Je suis d'accord avec vous sur le fait qu'une nouvelle taxe est problématique mais je suis convaincu qu'une administration telle que celle que vous envisagez coûtera beaucoup plus cher aux citoyens belges qu'un simple taxe tout en ne résolvant aucunement le problème puisque les « vrais » pirates (pas Monsieur et Madame Toutlemonde) continueront à partager illégalement en passant par des serveurs proxy (cachant ainsi leur adresse IP, qui je rappelle n'est pas une donnée fiable quant à l'identité d'une personne) ou par des serveurs d'échanges cryptés ne permettant pas d'avoir accès au données échangées.
J'estime donc, qu'au lieu de vous en prendre au « vrais » pirates, vous vous attaqueriez à la « veuve et l'orphelin ». Je vous le rappelle la culture gratuite existe, des artistes choisissent de laisser leurs concitoyens échanger librement leurs œuvres (jamendo.com pour la musique inlibroveritas.fr pour les documents écrits).
Je vous rappelle également que des études internationales ont prouvé que les personnes partageant le plus sont aussi celles qui achètent le plus et que ce qui est partagé n'aurait pas forcément été acheté !
Bien à vous, 2 février
Didier Reynders, président du Mouvement Réformateur a écritMonsieur,
Votre courrier électronique relatif à la proposition de loi portée par Monsieur le Sénateur Philippe MONFILS relativement au téléchargement illégal m’est bien parvenu et a retenu ma meilleure attention. Je vous remercie sincèrement de nous avoir fait part des questionnements que vous nourrissez sur le sujet.
Je me réfère à la réponse que vous a adressée Monsieur MONFILS dont je soutiens la démarche. J’espère que celle-ci aura pu éclairer les objectifs démocratiques visés par le Mouvement Réformateur. Je suis très fier que notre formation politique ait lancé ce débat qui s’annonce riche et utile.
Restant à votre écoute, je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Didier REYNDERS 8 février
moi a écritMonsieur,
puis-je publier votre courriel ?
En profond désaccord avec votre opinion, je vous souhaites mes salutations les plus respectueuses, 8 février
Didier Reynders a écritMonsieur,
Je n’y vois aucun inconvénient.
Pour rappel, vous trouverez en annexe le courriel détaillé de Monsieur MONFILS auquel je me réfère. J’attire à nouveau votre attention sur le fait que nous considérons que le débat ne fait que commencer et que nous restons à l’écoute des différents intérêts en présence et ouverts à la réalisation d’adaptations utiles.
Vous souhaitant bonne réception du présent message, je vous prie de croire, Monsieur, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Didier REYNDERS, 16 février