ǤƦƯƝƬ a écritJ'ai compris "un bloc de brevet", en gros: H264 est couvert par les brevets X, Y, Z, on te propose un "pool H264" dans lequel tu paies le droit d'utiliser X, Y et Z, donc H264.
Je n'en suis pas totalement sûr, après avoir lu
un billet de Numerama :
À première vue, on pourrait penser que MPEG-LA dit : "Payez-nous un montant X et si jamais nous poursuivons le projet WebM pour violation de brevets, vous ne serez pas embêtés par nous. Nous considérerons que vous avez payé la dîme. Bien sûr, c'est dans l'éventualité (très très probable ?) où nous poursuivrions le projet WebM et où nous gagnons notre poursuite. Si nous ne le poursuivons pas WebM ou si nous perdons notre poursuite, eh bien, vous avez dépensé pour rien l'achat d'une licence que nous ne détendrions même pas."
Mais après la lecture, j'ai plutôt l'impression que MPEG-LA souahite créer un "magasin de licences". On lit :
"Il y a eu des expressions d'intérêt du marché pour nous demander de faciliter un rassemblement de licences qui répondrait aux besoins du marché d'avoir un guichet unique pratique, plutôt que de négocier séparément des licences avec chacun des titulaires de brevets pour accéder à des droits sur les brevets pour le VP8 et d'autres codecs, et nous examinons cette possibilité." Ce que je comprends ici, c'est qu'un distributeur paye MPEG-LA pour l'exploitation de quelques brevets ; et MPEG-LA redistribue une partie de l'argent recueilli vers les détenteurs des brevets qu'elle proposait dans son pack mais dont elle ne détient pas les droits d'exploitation. La question ici serait : à qui elle renverserait l'argent recueilli pour WebM, puisque WebM peut être exploité gratuitement ?
MPEG-LA semble agir comme l'a fait Microsoft précédemment avec ses menaces de poursuite aux éditeurs de distributions GNU/Linux pour violation de brevets supposément détenus par Microsoft : payez-nous, juste au cas où...