voici un "autre avis", qui fait réfléchir :
http://philippe.scoffoni.net/mark-shuttleworth-repond-aux-critiques-sur-la-contribution-de-canonical-aux-logiciels-libres/
à la réflexion, je partage son point de vue...
Il faut néanmoins tempérer l’enthousiasme de Mark Shuttleworth par le fait que les distributions GNU/Linux (y compris Ubuntu) n’ont pas réellement progressé sur le poste de travail de l’utilisateur. Si Ubuntu est devenu la distribution la plus utilisée, elle n’a pas pour autant été en mesure de créer une rupture qui fasse évoluer la situation de façon significative.
Je sais aussi que cette prise de position qui met en avant les avantages pratiques renforcera la conviction des purs et durs du logiciel libre qu’Ubuntu passe à coté d’une partie de l’éthique du logiciel libre et de son message. Un erreur qui selon eux un jour l’entraînera à commettre une concession de trop.
A ce jour, et à titre personnel, je continuerais d’installer de l’Ubuntu chez tous ceux qui voudront goutter à un système d’exploitation libre et découvrir la formidable bibliothèque des logiciels associés. Mais n’oublions pas au passage de rappeler le message associé à ces logiciels en direction de notre société et des changements qu’elle doit réaliser.
Je rejoindrais aussi Mark Shutleworth sur l’importance de la cohésion de la communauté du logiciel libre qui est très prompt à s’entre-déchirer dans des débats souvent technico-technique ou ethico-éthique voir les deux en même temps.
arrêtons-donc de nous "entredéchirer" après tout 😉 ... du moins tant que la "limite" ne sera pas dépassée