Super article!
Comme (presque) tout le monde à l'époque, j'ai utilisé le même OS et les mêmes applications que mes "parrains" informatiques; les plus répandus et "grand public" étaient estampillées MS.
Etant vierge et ignorant de toutes notions alternatives libristes (pour l'OS) et graphiques (pour les applications), j'ai pris ce qu'on m'a proposé sans me poser plus de questions.
En tant que novice, je m'en contentais; mais j'ai rapidement senti que cela ne pouvait pas durer: je me sentais frustré, embarrassé et esclave, sans pouvoir l'expliquer.
Jusqu'à ce qu'on me dise qu'il n'y avait pas que MS dans la vie. Et j'ai franchi le pas. Enfin libre!
Pour en revenir à l'article, la "mort" de word est inscrite dans son fonctionnement fermé (dans tout les sens du terme) autant que dans le principe de la vente dite "liée", qui, si je ne m'abuse est interdite en France.
Il meurt de mort lente, certes. Mais il meurt... et Microsoft, qui aura toujours ses inconditionnels ne sera à terme qu'un zombie:
- on force les consommateurs à acheter une machine avec un OS et des applis sous licence MS qu'ils ne voudraient pas toujours, mais qu'ils payent à l'achat sans forcément le savoir.
- ces applis ne peuvent ouvrir, en règle générale, que des documents créés sous des extensions compatibles avec elles
- certains de ces documents deviennent incompatibles avec l'évolution de ces applis dans le temps
- les divers matériels (scanner, imprimantes, etc.) ne sont plus pris en charge par les versions suivantes de l'OS
La rigidité, l'absence de souplesse, l'esprit "fermé", l'opacité et le mensonge empêchent toute réelle innovation.
Le monde du libre avance, mais l'évolution de MS n'est qu'une illusion d'optique, un trompe-l'œil pitoyable. Et quand chacun ouvrira les yeux et acceptera de reconnaître qu'il s'est fait avoir...
On voudrait leur faire passer une
Formule 1 avec le moteur d'une
ancienne fiat 500 pour une vrai bête de course.
Personne ne peut se méprendre s'il est honnête: on ne peut pas prendre une Rocinante pour un étalon. Même de loin.