valAa a écritSinon, pour le reste, on peut regarder les fichiers sources ça donne une idée. Par exemple dans la pile IPsec :
ip_ipip.c dans OpenBSD au 10/06/2002
xform_ipip.c dans FreeBSD au 16/10/2002
Des blocs de plus de 80 lignes rigoureusement identiques, c'est ce que j'appelle
avoir du code en commun (voilà le rapport).
Ils ont pas le même noyau, beaucoup de code différent, mais aussi du code identique.
Disons que ma pensée était peut-être un peu mal formulée. Du code commun, il y en a très probablement, mais en même temps, en cherchant bien (enfin, il faudrait avoir accès aux sources…), j'suis sûr qu'on pourrait même trouver du code commun entre GNewSense et Windows ^^
Je voulais dire par là que les différentes équipes bossent séparément, mais surtout
ont plus tendance à développer qu'à intégrer. Bien sûr, ils s'inspirent de ce qui est fait à côté et, quand la licence le permet et leur convient, peuvent reprendre des bouts de code identiques, mais il s'agit de bouts de codes à l'intérieur de programmes et pas de programmes entiers.
Ceux qui intègrent des logiciels pour créer de nouveaux systèmes GNU/Linux ont déjà tendance à relire le code pour vérifier que tout va bien. Mais dans le monde *BSD, c'est encore d'un niveau au dessus : on ne se contente pas de relire en patchant éventuellement, on refait en ne prenant au pire que des bouts. Niveau élimination des éventuelles manipulations de ce genre, c'est donc d'autant plus efficace.
Et donc la légende urbaine selon laquelle le FBI (ou qui que ce soit d'autre. D'ailleurs à mon humble avis, si une agence fédérale américaine avait fait ça, ça aurait plutôt été la CIA ou la NSA, mais bon) aurait pu intégrer du code espion dans « BSD » de manière à infecter les trois à la fois n'a juste aucune chance d'être réelle.
Même, si un seul des systèmes *BSD avait été infecté, non seulement ça aurait eu très peu de chances d'atteindre les autres (et je doute qu'une agence fédérale américaine ait eu du temps à perdre pour un résultat aussi limité, n'en déplaise aux BSDistes), mais je doute même fortement que ça ait pu passer inaperçu si longtemps.