seb24 a écritEn fait ça n'a pas vraiment d'utilité directe pour Linux. Mais plus une utilité pour Micrsoft. Ce dernier ne peut pas se permettre d'avoir un système de virtualisation qui ne supporte pas Linux. A contrario Linux peut très bien se passer d'HyperV.
C'est profitable aussi pour Linux de bien fonctionner dans une machine virtuelle sous Hyper-V. Ça permet à Linux de bien s'intégrer dans un environnement Hyper-V déjà en place.
Par exemple, une entreprise possède déjà un environnement Hyper-V et a besoin de faire fonctionner un logiciel particulier demandant un autre système d'exploitation. Cet autre logiciel est disponible à la fois pour des serveurs Windows et des serveurs Linux. Si Hyper-V ne permet de virtualiser que des systèmes Windows, l'entreprise se procurera nécessairement une solution Windows pour le système virtualisé. Si Hyper-V permet aussi de virtualiser des systèmes Linux, l'entreprise pourra évaluer aussi la version Linux du logiciel.
monsieurweller a écritSi une machine virtuelle Linux tourne mieux maintenant avec cet ajout, qui en est le bénéficiaire (en dehors de l'utilisateur) ?
Microsoft, qui peut espérer fourguer son produit un tout petit peu, avec beaucoup de marketting.
L'utilisateur de base, il ne gagne rien vu qu'il n'utilise pas la solution de virtualisation de Microsoft, au profit de trucs plus performants et gratuit (virtualbox...).
Les solutions de virtualisation concurrentes, en plus d'être beaucoup plus performantes, ne posent pas autant de problème que la solution Microsoft pour de l'unix.
Ce qui est quand même la base du cœur de cible de ces technologies dans le monde professionnel : la virtualisation d'OS *BSD/GNU/linux. :/
On l'a déjà dit plus haut: les utilisateurs finaux et les entreprises qui investissent dans la virtualisation de serveurs n'utilisent pas le même type d'hyperviseurs. Hyper-V entre (ou à tout le moins, essaie d'entrer) davantage en concurrence avec des solutions telles VMware ESX/vSphere qu'avec VMware Workstation, par exemple.
Mais n'oublions pas non plus que Hyper-V est un produit qui est jeune, et Microsoft s'intéresse depuis plus récemment au domaine de la virtualisation. Hyper-V est arrivé à partir de 2008. D'autres solutions plus populaires et plus répandues sont développées par des entreprises sont la virtualisation est le coeur-même de l'activité depuis de nombreuses années (Virtuozzo existe depuis 2001, même chose pour VMware ESX).
mazarini a écritIl y a quand même un coté positif, c'est de voir que Microsoft se sent obliger de proposer le support du système Linux à ces clients.
Vu la clientèle ciblée -- les entreprises -- et les besoins de cette clientèle, il apparaît évident que Microsoft devra continuer à s'investir dans le noyau Linux pour à la fois percer sur le marché de la virtualisation et, si elle réussit à se tailler une bonne place, conserver sa position sur ce marché.