Un fesse-palme chez Baudelaire (dans "La Vie antérieure") :
"J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux,
(...)
C'est là que j'ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l'azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus, tout imprégnés d'odeurs,
Qui me rafraîchissaient la
fesse avec des
palmes,
Et dont l'unique soin était d'approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir."
EDIT 1 : J'm'a gouré, en fait, c'est :
Qui me rafraîchissaient le
fion avec des palmes,
EDIT 2 : Décidément ! mon scanner a introduit une paire de coQuilles. Il fallait lire :
"Qui me rafraîchissaient le
front avec des palmes,"
et :
"Le Vit antérieur".
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EDIT 3 : Au fait, pourquoi "antérieur" ?
Parce que Baudelaire, qui n'avait pas encore conclu avec la belle Apollonie (*)
http://www.culture.gouv.fr/Wave/image/joconde/0536/m506006_86ee1184_p.jpg
redoutait qu'elle s'imaginât qu'il l'avait dans le dos.
Et c'est vrai que
"nus (...) approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir.",
ça prête à confusion.
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(*) Lien : plâtre d'Apollonie Sabatier en "Femme piquée par un serpent", par Clésinger, au musée Calvet d'Avignon. Photo : Jean Schormans, Réunion des Musées Nationaux.