Smon a écritNon, envoyer une sonde sur Mars en est un.
Ben non, si la recherche était un loisir, ça se saurait. 😃
Dans le cas présent, c'est on ne peut plus faux :
seb24 a écrithttp://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_Science_Laboratory
Dans cette optique, et particulièrement du point de vue de l'habitabilité de la planète, Mars Science Laboratory devra travailler selon huit axes principaux :
- Recenser les composés organiques présents à la surface de Mars et établir leur distribution ainsi que leur concentration
- Quantifier les éléments chimiques fondamentaux de la biochimie : carbone, oxygène, hydrogène, azote, phosphore et soufre
- Identifier d'éventuelles traces de processus biologiques
- Caractériser la composition de la surface martienne et des couches superficielles du sol d'un point de vue minéralogique, isotopique et chimique
- Comprendre les processus de formation et d'altération des sol et des roches sur Mars
- Déterminer le schéma d'évolution de l'atmosphère de Mars sur les quatre derniers milliards d'années
- Établir le cycle de l'eau et le cycle du dioxyde de carbone sur Mars ainsi que la distribution actuelle de ces deux molécules sur la planète
- Mesurer le spectre large des radiations à la surface de Mars issues des rayons cosmiques, des bouffées de protons énergétiques émis par les éruptions solaires ou par les ondes de choc d'éjections de masse coronale, voire des neutrons secondaires issus de réactions de fission nucléaire dans l'atmosphère sous l'effet des rayonnements incidents.
Surtout quand on sait que la recherche fondamentale apporte constamment des bénéfices sur le long terme.
Et O'Doc a parlé d'un cas similaire :
O'Doc a écritEn fait j'ai l'impression que les gens sont plus réceptifs quand on parle de fond alloués à recherche médicale que de recherche spatiale, puisqu'ils voient mieux où se situe le "retour sur investissement". Alors je vais prendre un exemple qui me concerne directement.
Je travail en partie que une nouvelle classe de molécule appelé microARN. Alors pour ceux qui sont pas dans le domaine, en gros ce sont des molécules donc le rôle est de réguler la production de protéine par les cellules. Ces microARN ont été mis en évidence dans les années 95 et leurs biogenèse a été montré dans les années 2000. Ce qui déboucha sur un prix nobel en 2010 je crois (c'est a première fois qu'un prix noble est décerné si rapidement après ne découverte, histoire de vous montré son importance dans le domaine)
Bref, l'histoire de cette découverte en gros est que des botanistes ont voulu faire des pétunias de 2 couleurs en leurs injectant certaines molécules mais ce fut impossible, on contraire, les pétunias devenaient noir, comme si les gènes de la couleur étaient "éteins". En parallèle, des chercheurs se sont amusé à séquencer tous les ARN d'une cellule. Y avait pas vraiment de but, mais la technologie étant là. De ces études est resortis qu'il existait dans les cellules un nombre important de petit molécule d'ARN (20 nucléotide de long, alors que les ARN codant pour des protéines c'est environ 3000).
Tous sa pour dire, que 1) cette découverte repose sur le travail de botaniste 2) la taille de ces molécule est tellement petite que même les chercheurs les jugeais inintéressante et sans rôle biologique.
Oui mais voilà, il se trouve que leur fonction est plus que nécessaire et surtout, il se trouve qu'on a là la nouvelle génération de médicament, capable d'éviter l'expression aussi bien de protéine mutante que de n'importe quel virus (il y a d'ailleurs déjà des essai en labo sur le VIH).
Alors maintenant revenez 10 ans en arrière est demande au gens des financements pour changer la couleurs des pétunias ou pour étudier des molécules qui au premier abord ne sont juste que des produits de dégradation
Toi, tu aurais arrêté la recherche au début, au stade "loisir" de "changer la couleur des pétunias".
Et on t'aurait sûrement remercié (ou pas).
Smon a écritElle est bien dans vos tête la perspective là ? Le ratio rentre bien ?
Sopo les Râ a écritTaper sur ces « loisirs », c'est, de fait, cautionner la sanctuarisation des autres dépenses beaucoup moins utiles.