Smon a écrit@GutsdBlack : Il y a aussi plein d'autres organisme pour lesquels c'est obligatoire (Mozilla, Qt, etc.)
La Fondation Mozilla est une organisation à but non lucratif. Corrige moi si je me trompe, mais le CLA pour contribuer à Qt doit déléguer tes droits au Qt Project, un organisme communautaire ouvert, et pas à Digia. Le CLA pour contribuer à Unity ou Mir donne tes droits non pas à la Fondation Ubuntu mais à Canonical, une société commerciale. Demain, Shuttleworth en a assez de jouer avec les nouvelles technologies et veut se consacrer à une autre de ses passions, il vend Canonical à d'autres actionnaires, aucune clause dans le CLA de Canonical ne les empêchent de changer la licence du code auquel tu as contribué sans rien te demander (en tout cas c'était le cas au moment où ils ont obligé à signer le CLA, ça a peut-être évolué depuis).
Pour les projets qui ne concernent que Ubuntu, chacun est libre de choisir s'il accepte ces conditions ou pas, j'ai rien à y voir. Mais pour Mir, c'est différent. Je ne crois pas à la viabilité de deux remplaçants à Xorg. Les développeurs de pilotes graphiques, de moteurs de jeux, d'applications qui n'utilisent pas Qt ou GTK, vont en choisir un seul, qui va s'imposer comme le standard. Si c'est Mir qui s'impose, les autres distributions GNU/Linux vont devoir faire une croix sur tout ça ou passer à Mir sur lequel elles n'auront aucun pouvoir.
Smon a écrit@AGui : Le développement communautaire c'est pas la panacée ... Je préfère personnellement un projet libre bien géré par une entreprise pour lequel il est un peu plus compliqué de proposer des commits, qu'un projet libre communautaire qui devient un gros bazard parce qu'il faut être gentil avec tout le monde.
Il y a beaucoup de projets avec un développement ouvert qui ne cherchent pas forcément à être gentil avec tout le monde et qui réussissent : le noyau Linux, Firefox, Webkit, OpenStack, PostgreSQL, LibreOffice,... Développement ouvert = bordélique, c'est de la caricature. C'est évident que ce n'est pas la panacée, mais pour les briques qui définissent la plateforme GNU/Linux, dont le serveur graphique fait partie, la coopération est très importante, parce qu'à plusieurs, on a une meilleure visibilité auprès des développeurs extérieurs. S'il n'y avait eu aucune coopération entre Red-Hat, Novell et Debian, aucune de ces organisations ne seraient là où elles sont aujourd'hui.