Elzen a écritginette a écritJe ne vois pas lesquelles.
Bah, par exemple, Вiɑise a cité les mythes sur le viol.
La réaction de la famille de l'amie d'yrieix en est une très bonne illustration : si l'on pose que les violeurs sont des non-humains, et qu'une personne de notre entourage proche, qu'on considère comme humaine, est accusée, la réaction de défense intellectuelle est de nier qu'elle puisse être un de ces monstres violeurs. Donc nier le viol, puisque c'est lui qui fait change le qualificatif. Donc faire tomber la responsabilité sur la victime.
« Si un violeur n'est pas humain, alors celui que je considère humain ne peut pas être un violeur ».
Ce genre de raisonnements fait que le viol, théoriquement un crime horrible commit par des monstres, devient, en pratique un truc dont on ne s'offusque pas, parce que bon, vous comprenez, là ç'n'est pas pareil.
Oui bien sûr...mais si tu considères les violeurs de Créteil, à mon avis ces types étaient des cinglés. Ils auraient écartelé, coupé en morceau au lieu de violer, ils rigolaient pareil. Et c'est souvent ce qui se passe. Les viols sont une forme de violence, la loi considère que c'est un crime, et comme pour tous les crimes, la sanction ne joue que très peu son effet dissuasif.
Je n'aurais pas aimé être à la place de la mère à david96, parce que j'aurais été vachement embêté quant à me prononcer sur la culpabilité, les circonstances atténuantes...etc....
Mais je ne crois pas que le viol est banalisé....il y a des jugements malheureux, mais ce n'est pas pour autant que la société devient plus "permissive". Je pense au contraire qu'on est sur la bonne voie. La bonne vois pour moi, c'est savoir caractériser quant il y a viol et quant il n'y a pas, et quant il y a, appliquer la sanction adaptée.
Et j'ajouterai que, en amont, il faut faire jouer l'éducation. C'est quand même étonnant de voir que dans certains pays , le viol est réduit à pratiquement zéro...sous toutes ses formes. Et c'est pas une question de couleur de peau ou je ne sais quoi, c'est une question de culture, d'éducation...et chez nous , sans doute qu'il y a là quelque choses qui ne va pas et qui devrait changer. Sans doute le rapport au sexe, au corps, la culture, la religion ne sont pas neutres. On vole, on violente, on agresse, on tue et donc on viole.