david96 a écritOui, si on doit utiliser des métaphores pour argumenter ou apporter des réflexions sur le sujet qu'elles soient similaires aux problèmes à étudier, sinon on va amalgamer si j'ose dire.
Bien que le vol soit un délit, ce dernier n'est pas un crime, sauf s'il fait usage de la force et blesse physiquement la victime.
Bref, je crains que la réflexion d' Elzen
« faire porter une partie de la responsabilité sur la victime et à présenter l'auteur du [délit|crime] comme quelqu'un qui ne ferait que « céder à la tentation » a l'air de toucher d'autres domaines, en fait… »
est une confusion (involontaire je pense).
Je crois que tu ne m'as pas bien compris. Je n'ai pas cherché à amalgamer les deux comportement, mais à pointer la manière d'y réagir.
Le vol et le viol sont sans commune mesure, mais dans les deux cas, ou du moins, dans cette annonce comme dans les mythes sur le viol, on fait porter une partie de la responsabilité sur la victime, et on présente le véritable responsable comme ne faisant simplement que céder à ses pulsions.
Alors bien sûr, les deux cas d'application sont radicalement différents, et je ne vais pas détailler plus que ça ce qui saute aux yeux… mais ce que je voulais pointer, c'est que le problème n'est pas forcément lié uniquement aux problèmes de sexisme, mais qu'il y a peut-être là un autre facteur social à prendre en compte.
En d'autres termes, lorsqu'il s'agit d'accuser la victime d'un viol d'avoir été responsable, je dirais qu'il peut s'agir une utilisation sexiste d'un autre problème ; et non pas forcément d'une réaction « purement » sexiste.