Grünt a écritJe crois que tu confonds le fait de souhaiter la disparition de toutes les normes, et le fait de souhaiter qu'elles ne soient plus imposées par la force.
Non.
moi a écritCe qui est réel ce sont les rapports de force entre les groupes d'individus et entre les individus, leurs groupes et leurs propres institutions.
Mais personnellement, je ne suis pas contre l'imposition des normes par la force, si on comprend bien que la force
n'est pas la violence, en tout cas, pas exclusivement.
Il y a des normes qu'on nous impose par la force, notamment la force de la Loi, et c'est très bien.
Ce qui gène la jeune femme dans l'article cité par pierrecastor, c'est la pression sociale, engendré par force du regard d'autrui. Et ça, rien ne peut y faire, c'est largement dans le regard des autres que je me définis, si ce qu'il me renvois, si le retour du regard d'autrui me semble négatif, deux solutions :
- accepter la domination de la société sur son individualité, et se conformer.
- refuser et avoir plus de force morale que la société.
S'organiser politiquement pour infléchir le regard d'autrui sur des individualités excentriques, pour faire en sorte que la société
tolère, pour inverser le processus de domination, le contrer, perso, je trouve ça bidon. C'est cloisonnant, peu efficace, c'est toujours l'expression de minorités qui tapent à côté en prônant la tolérance, et très souvent, c'est absolument bisounours comme démarche. Si une minorité, un groupe de gens minoritaire, veut anéantir la domination sociale qui s'exerce sur elle, du fait même d'être minoritaire, qu'elle prenne le pouvoir par la force et
impose sa domination.
Grünt a écritLes libertaires n'ont rien contre les normes
Ceux à la petite semaine, si.