AlexandreP a écritEt ça change quelque chose? Que ce soit dans Internet, où une personne peut choisir un pseudonyme pour ne pas se faire reconnaître selon le site visité, ou dans une ligne ouverte à la radio, où une personne peut s'identifier par un pseudonyme pour ne pas se faire reconnaître selon le thème de la ligne ouverte, ou encore dans une lettre ouverte publiée dans l'édition du dimanche d'un journal, où une personne peut s'identifier par un pseudonyme pour ne pas se faire reconnaître selon le sujet de sa ligne ouverte... Que ce soit dans le monde virtuel ou dans le monde réel, on peut s'identifier par un pseudonyme dans certaines circonstances. (Et il y a moyen de se faire identifier lorsque ses propos contreviennent au cadre défini par la loi.)
En fait mes propos était plus attachés aux personnes qui parce qu'ont une certaine position dans la société, ce permettent de dire et faire des choses, et que dans le cas détaché de cette position il ne pourrait se le permettre ( je parle bien du coté négatif des choses hein... ). Et tout ça sous leur véritable identité. Après on ne peut que constater qu'il existe les mêmes problèmes dans différentes mesure, inconscience de l'impact des paroles dans les médias ou sur internet, à la différence que dans la globalité ce n'est pas le même "type de personne" qui en est la cause. Et ça que ce soit en tant qu'anonyme ou non.
AlexandreP a écritÀ un certain moment, il faut se poser la question: est-ce qu'on est en mesure de précisément définir dans quelles conditions l'utilisation d'un pseudonyme est acceptable et dans quelles conditions c'est totalement inacceptable? Par exemple, qu'un employé écrive une lettre ouverte anonyme ou sous pseudonyme dans le journal local pour dénoncer les pratiques de son employeur, ce serait correct et compréhensible, puisqu'il est souhaitable que l'employé ne soit pas réprimandé. Mais qu'une personne écrive sous pseudonyme son opinion négative quant aux résultats du vote sur le mariage pour tous dans un commentaire à un article d'un journal en ligne, là, ce ne serait pas correct, puisqu'il faut assumer ses opinions. Utiliser un pseudo dans les sections d'aide d'Ubuntu-FR, par contre, c'est dans une zone grise: on ne fait rien de mal, mais pourquoi vouloir se cacher derrière un pseudo? Si on en arrive à se poser ce genre de question, on entrerait dans un débat sur le bien et le mal, des notions qui sont différentes à chacun.
Oui voilà, c'est la mesure de l'anonymat qui est mise en question, comment définir ce qui est le plus juste et dans quelle conditions.
L'anonymat peut être une nécessité de sécurité pour garder une certaine distance avec les effets causés, qui s'accorde également pour exprimer son opinion.
Car justement le fait d'annoncer un désaccord dans n'importe contexte, peut déclencher la colère de certains.
C'est même là la force de l'anonymat sur internet, pouvoir s'exprimer sur un sujet librement et confronter les idées sans a devoir se taire par souci de confrontation physique (par ex).
Mais encore une foi le problème ce situe dans la responsabilité de ses paroles, qui soulève la conscience du rapport a l'autre.
Est ce que je suis blessant ou j’atteins un groupe de personnes en disant ceci?
Qu'est ce que je cherche dans la conversation? m'imposer, écouter, évoluer, disputer, etc...
Après vrai que dans une démocratie on devrait pouvoir exprimer les idées sans mêmes se poser la question d'une parole condamnée, et donc auquel l'anonymat n'est d'aucune utilité, mais quand est il dans la réalité?
Les excès sont nombreux et maintenant on se permet de dire tout et n'importe quoi, après comment définir ce qui est le n'importe quoi...
C'est marrant que tu prenne l'exemple de de l'aide d'Ubuntu-FR car on peut le transposer a ce que disais un article en
lien avec celui mentionné du début.
Même si il y a de grosse différence, le problème soulevé ici est celui d'assumer son aide pour avoir plus de disponibilité a l'aide elle même (en gros ).
Mais ça ne pourrais fonctionner que dans un certain cadre, mais lequel?