ras a écritOui mais s'il faut se poser la question, à chaque fois que quelqu'un fait une blague, sur les motivations qui le poussent à la raconter, on va sacrément devenir des sales tristes.
Pour ma part il ne s'agit pas de se poser à chaque fois la question à chaud. Il s'agit d'accepter et d'assumer ce que ça signifie. par exemple , ton rien à branler, ne me convient pas. Déjà il sonne faux. Personne ne se fout des relations sociales, c'est une posture.
En ce qui me concerne, je n'ai aucun souvenir d'avoir ri d'une blague raciste (c'est possible mais je ne me souviens pas) Je me rappelle par contre d'être parti soudainement d'un apéro avec une 30aine de personnes , en leur disant calmement à tous "je m'en vais parceque les blagues racistes ne me font pas rire". Je suis parti (ils étaient 30 , j'allais pas leur casser la gueule à tous !). Ca a jeté un froid. Mais qui a mis une mauvaise ambiance ?
Voilà l'imaginaire raciste ne me fais pas rire. Quand j'entends une blague raciste, c'est physique, tout chez moi est en position combat. Je trouve ça bien je n'ai pas envie que ça change. Simplement, si toi ça ne te fait pas ça, c'est que l'imaginaire raciste est plus compatible avec ton imaginaire. C'est ça qu'il faut assumer sans faux fuyant. J'ai déjà parfois parler aussi de racisme inconscient, ça n'avait pas plu mais on y revient.
Aussi, dans la même veine, j'ai croisé des personnes qui prétendaient que s'ils racontaient des blagues nazis c'était pour exorciser. Ca n'exorcise rien du tout (ça c'est une fuite, edit : les thérapies ça se pratiquent en privé ) ça propage par contre.
morgiver a écritOn devrait s'empêcher de rire
Il ne s'agit pas de s'empêcher de rire mais d'assumer ce que ça signifie, en l'occurence que l'imaginaire véhiculé dans le message trouve un écho certain dans ton propre imaginaire, c'est à dire une certaine proximité même inconsciente edit même temporaire.
(comme le dit très bien pierrecastor, rien n'est drôle intrinsèquement)