doc a écritOù la plupart des gens s'imposent une contrainte restrictive (= une forme d'auto-censure, bel et bien) qui ne figure absolument pas dans l'énoncé...
Absolument.
Pour un énoncé simplissime, n'impliquant absolument rien, la plupart des gens auront des réflexes conditionnés de contraintes. C'est bien dommage parce que la réponse ne s'obtient que lorsqu'on dépasse cette contrainte. Seulement voilà, pour surmonter son auto-contrainte, il faut dépasser ses réflexes conditionnés. Et pour dépasser ces derniers, il faut déjà admettre qu'ils existent, comme par exemple admettre l'existence de la manipulation. L'alternative consiste à bruler le support de l'énoncé, par rage.
Pour autant tomber dans les effets pervers de l'ouverture d'esprit n'est en rien souhaitable. Mais la société libre nous impose de choisir entre "l'open-minding" (oui, en globish ça le fait
toujours mieux, sérieux et tout) et les chemins totalitaires. Comme personne ne veut des chemins totalitaires, parce qu'ils sont caca, c'est la manipulation qui le dit, tout le monde opte pour "l'open-minding".
Seulement il y aura autant de possibilités que d'individus parce que c'est mon choix et que je suis libre. Et pourtant chacun se rend compte que malgré son ouverture d'esprit, son individualité tellement plus mieux que celle des autres, la société suit invariablement ce qui semble être le chemin totalitaire. C'est forcément à cause des autres, ces derniers pouvant être à peu près n'importe quoi selon l'air du temps, ce qui compte c'est que c'est de leur faute si le monde reste tout pourri.
L'alternative consiste à tout brûler, en commençant par l’État, ce repaire de bolcho-fascistes. Sans doute que quand tout le monde devient ok pour tout brûler advient ce qui permet au système de survivre un peu plus longtemps.
Grünt a écritTu veux faire comment, sans ?
Je ne veux pas. Je te rappelle que je suis stalinien, mon dada c'est la rationalité de type goulag.
Edit : Et sinon Aude de Kerros, c'est à moitié la fille spirituelle de
Jean Ferré non ?