ddr451 a écritgouet :
arcane17 :
Yep, j'ai tout fait comme indiqué et je peux toujours contrôler le niveau sonore avec Audacious (quant au mixer Ubuntu, il est bien bypassé). Mais je me pose la question, est-ce que Audacious ne contrôle pas directement le volume "matériel" sur le DAC ? Je crois comprendre que le driver usb peut faire ça non ?
C'est étonnant qu'en décochant contrôle du volume par audacious, il reste néanmoins contrôlé !
Pour le contrôle du volume "matériel" par le driver USB, j'aurais tendance à penser que non, mais qui sait.
Et par ailleurs, il vaut mieux couper la fonction volume du DAC, toujours pour les mêmes raisons, sauf s'il sert de préampli i.e. s'il est connecté directement à l'amplificateur.
Idéalement : partir de chaque bit contrôlé (bit récupéré avec exploitation des checksum), traitement en bit perfect.
Convertir de numérique à analogique par le biais d'un bon DAC, arriver ensuite sur le préampli ou directement sur l'ampli.
Signal natif sans aucun traitement ajouté. Pas d'équaliseur, et surtout pas de compression, etc, pas de volume logiciel etc.,
Pour chaque maillon i.e. le DAC, préampli et ampli :
- architecture en mode dual mono : les canaux gauche et droit sont totalement indépendants, chacun disposant de son alimentation et de tous les étages nécessaires jusqu'à la sortie - sans aucun élément commun aux deux canaux.
- une alimentation généreuse par canal : chaque élément doit comporter deux belles alimentations riches en cuivre. DAC, préampli et ampli doivent donc être - littéralement - lourds. Une troisième alimentation est requise sur le DAC, à destination des circuits électroniques.
- L'ordinateur, le DAC, le préampli et l'ampli doivent être réglés en mode by-pass, logiciels comme matériels. Aucun autre réglage qu'un seul contrôle de volume sur le préampli, ou sur le DAC, s'il est connecté directement à l'ampli.
- Pour la musique, l'ordinateur n'a pas besoin d'être très puissant MAIS il ne doit générer aucune "latence". La synchronisation du temps de traitement doit être sans défaut.
- Au final, les seuls réglages matériels à tester sont les modes de conversion du DAC (ex : sharp, slow), éventuellement tester le suréchantillonage (mais pour ma part : bof), et le volume.
- Ensuite il y a la question du câblage :
- les câbles analogiques doivent être assez soignés - surtout, comporter suffisamment de cuivre. Après il ne faut pas y mettre des centaines d'euro non plus.
- Câblage analogique le plus court possible - avec la possibilité d'accéder correctement au matériel.
- Double câblage vers les enceintes - garantit une meilleure conduction.
- Prise et Câble RCA ou XLR ? XLR garantit l'absence de fuite, du coup le câble peut être juste standard, mais il nécessite un composant de traitement supplémentaire. Le RCA est plus "direct" mais non protégé. Sur mon système le RCA est meilleur que le XLR.
- Un peu la même question avec la fibre optique-S/pdif : là aussi la transmission à l'intérêt de ne pas être "contaminable" et peut être dédoublée, switché (par exemple vers ampli ou vers ampli casque) sans perte (ce qui n'est pas le cas du câblage cuivre) mais elle nécessite un convertisseur supplémentaire. Suivant les sources, j'obtiens mieux ou moins bien en fibre optique : à tester.
- les câbles numériques doivent être justes corrects et standards.
- Les masses, les terres, doivent être vérifiées - ampli à forte puissance et sans signal, il ne doit y avoir aucun bourdonnement. Sinon, il faut revoir le câblage... et l'ordinateur ! J'ai eu la surprise d'entendre un fort "rumble" créé sur le réseau électrique par un ordinateur ! Il a disparu quand j'ai isolé dur réseau la terre de l'ordinateur. Je n'aurais jamais cru cela possible 🙂
- Nombre d'appareils : en principe limiter au maximum le nombre d'appareils connectés entre eux, dac, préampli, ampli ensemble sur une même multiprise. L'ordinateur, voire la télévision, etc. ensemble sur une prise séparée.
- S'il y a des prises de courant sans terre, vérifier au volt-mètre le respect des polarités (phase / neutre).
- La disposition des enceintes, Là, il faut commencer par respecter les "règles" : une pièce suffisamment vaste, le triangle équilatéral ou au moins avec l'auditeur au centre, les enceintes parallèles au mur et non pincées vers l'auditeur, les polarités respectées pour chaque enceinte. Isolation enceintes / sol par dalle de carrelage au posé sur du kevlar ou autre pour éviter les résonances parasites et ne pas nuire à ses voisins en appartement,
- Et puis enfin, et c'est capital, les tests : là on peut remettre beaucoup de choses en question.
Exemple : on peut inverser les polarités des enceintes (mais toujours deux à deux), changer le positionnement des enceintes par rapport au mur (éloignement ou rapprochement), par rapport à l'auditeur (inclinaison verticale, et angulation, légèrement "pincée" vers lui ou non ?), ajouter des tapis, des tentures, etc.
- Déterminer le volume sonore optimal pour la pièce : attention à ne pas exagérer. Un bon matériel fournit un son parfait même à bas volume.
- Sur le DAC tester les modes de conversion : sharp ou slow (etc), éventuellement le suréchantillonage (chez moi : bof).
- Il faut éviter certaines tentations : exemple : ajouter des basses ou aigus par équaliseur ou par potentiomètre, rajouter des traitements style stéréo élargie, etc. Cela peut paraître momentanément plus flatteur, mais en réalité, sur un bon matériel, cela gâche toujours le son. Et par ailleurs, cela déforme l'audition.
- Il faut prendre du temps entre chaque tests : éviter de modifier tous les réglages en même temps, et laisser du temps entre chaque changement afin d'évaluer réellement. Laisser "chauffer" le matériel plusieurs heures avant utilisation, donner à l'oreille le temps de s'habituer. Et puis apprendre à écouter son matériel : se repérer dans le son, dans la musique. Cela prend quelques mois.
- OK, c'est un peu de travail. Mais au bout du compte, la combinaison optimale est enfin déterminée, et le son recherché est obtenu ! -
Là on découvre vraiment le génie de la musique, des musiciens - ingénieurs du son compris, des techniciens audio-hifi qui réalisent le matériel d'écoute, et celui sa propre oreille 🙂
Alors, plus besoin de changer ... pendant des décennies !