Elzen a écritLa question de l'existence de dieu (une fois la définition clairement posée, tout ça), c'est un QCM avec deux réponses : oui, et non. L'athée coche non, le théiste coche oui, l'agnostique ne coche rien, parce qu'il considère qu'il n'est pas possible d'avoir la réponse.
L'agnostique peut, potentiellement, donc considérer qu'athée et théiste ont tort d'avoir coché, ce qu'ils ont fait, de son point de vue, « au hasard » ; mais, d'une part, ce n'est pas la seule réponse possible (penser qu'ils ne peuvent rien avoir sur quoi s'appuyer pour pouvoir répondre ne veut pas dire penser qu'ils ont tort de répondre) ;
En fait la proposition de départ suffit à déduire :
Si on on dit (selon la définition) que c'est
inaccessible à l'intelligence humaine alors ça me parait logique que c'est une erreur de croire que ça peut exister, ou de croire que ça ne peut pas exister, puisque croire l'une ou l'autre de ces hypothèses implique forcément que ce soit accessible... l'accessibilité étant le point crucial qui fait que l'on va croire ou non.
Elzen a écritd'autre part, ça ne veut pas dire que la réponse qu'ils donnent est erronée (du point de vue de l'agnostique, il est impossible de savoir si elle l'est ou non, et donc il est impossible de leur donner raison ou tort).
L'agnostique ne juge pas la réponse en elle-même mais simplement le fait de répondre.
Elzen a écritEdit : s'engager sur le fait que les athées et les théistes ont tort de répondre à la question, ce n'est pas être seulement agnostique, mais c'est être agnostique et considérer, en plus, qu'étant incapables de donner une réponse certaine, ils devraient s'abstenir d'en fournir une tout court.
Ce n'est pas une question qu'ils devraient s'abstenir, c'est juste que s'ils ne sont pas capables (selon la définition de l'agnostique), alors ils ne peuvent être que dans l’erreur... il ne faut pas retourner le problème dans l'autre sens.