Pacifick_FR42 a écrit
Et bien donne des exemples précis, des exemples que la science à prouvé que tel ou tel truc est inutile, car si c'est légions, tu n'est pas super éloquent 😉
Ben, faut dire que vu la légèreté avec laquelle tu évacues mes exemples, j'ai moyen la motivation d'élaborer...
Mais bon, si tu en veux d'autres, on peut encore citer en vrac, et pour les plus fameux : la course aux armements chez la punaise du lit ou chez la puce d'eau, qui a mené à des systèmes d'accouplement extrêmement compliqués ; ou encore la plupart des ornements mâles (puisque les bois du cerf ne te plaisent pas, mettons les plumes du paon, ou la queue de l'hirondelle mâle)... Ici, on parle principalement de traits issus de la sélection sexuelle, qui sont souvent extrêmement nocifs pour la fitness de l'espèce en général, mais qui sont quand même sélectionnés, non pas parce qu'ils sont "utiles" au individus, mais parce que ça leur permet de se reproduire de manière totalement arbitraire. La longue queue de l'hirondelle mâle par exemple, le freine de manière extrèmement conséquente en vol. Et ce, toute sa vie d'adulte. On peut discuter de l'utilité de la chose, mais j'ai du mal à me dire qu'elle est évidente, ni pour l'individu en soit, ni pour l'espèce.
Ensuite, il y a bien sûr, tout les traits issus de ce qu'on appelle "l'inertie phylogénique", et qui sont pour la plupart des reliquats sans fonction apparente (embryon de queue du hamster), voire parfois nocives (appendice).
Enfin, il y a aussi tout ce qui est "réplicateur égoïste" comme le dit Dawkins, qui passent leur temps à plomber les génomes d'ADN inutiles, et qui ne sont bien utiles que pour eux-même.
L'évolution, comme mécanisme, ne fait que sélectionner ce qui se reproduit mieux. Dans l'ensemble, ça revient plus ou prou à optimiser ce qu'elle a sous la main, mais c'est pas vraiment son but. Si se reproduire mieux, ça consiste à plomber complètement la "survie de l'espèce" comme tu dis, alors soit. C'est ce qu'on appelle un "suicide évolutif".
Pacifick_FR42 a écrit
Par exemple, quant je parle de la musique, encore une fois je ne dit pas que c'est pas utile, mais que ce n'est pas strictement nécessaire à la survie de l'espèce, tout comme l'art plus globalement, ou ta voiture, ton portable, même ta maison, bref, le nombre de choses qui ne sont strictement pas nécessaires à la survie de l'espèce sont belle et bien légions chez nous...
Comme expliqué plus haut, l'évolution sélectionne bel et bien des traits phénotypiques qui, non seulement ne sont pas nécessaires à la survie de l'espèce, mais même lui sont parfois nocive. Tout ce qu'il faut, c'est que ça permette aux porteurs des gènes en question de mieux se reproduire, même si ça implique devoir plomber les chances de survie de l'individu et de l'espèce.
Pacifick_FR42 a écrit
L'homme n'as pas évolué depuis 120 000 ans (génétiquement et strcturellement) en gros, on a le même cerveau qu'il y a 120 000 mille ans (pour faire simple). Je rappelle que le singe, lui est là depuis 8 millions d'année, et en dehors du mimétisme, on a jamais vue un singe taper sur un bout de bois pour exprimer une quelconque forme de musique... (c'est mon constat, peut-être que je me trompe) pourtant, il a eu 60 fois plus de temps que nous pour évoluer...
L'Homme n'a jamais cessé d'évoluer génétiquement... Et même phénotypiquement : des traces de sélection récente ont été trouvé en Europe depuis l'invention de l'agriculture, et plus récemment, la relative hypertension de la population afro-américaine a été montré comme étant issu d'un processus de sélection lors de la traite des noirs.
Pacifick_FR42 a écrit
Toujours celons mon constat, si la nature nous à "faite", elle nous à faite beaucoup plus intelligente que nécessaire, et ça semble pas être son modèle de fabrication (c'est très imagé ce que je dit là, mais le schéma est là).
On est peut-être plus intelligent que nécessaire, mais bon, à ce compte là, le lion est plus intelligent que nécessaire
Pacifick_FR42 a écrit
Nous somme aussi la seule espèce capable de vivre n'importe où (même dans l'espace) et à adapter notre environnement à nous, contrairement aux autres vivants qui s'adapte à leur environnement.
Je crois qu'il y a déjà eu pas mal d'exemples qui montrent que, si, les êtres vivants peuvent modifier leur environnement. L'exemple le plus populaire étant le castor, par exemple.