acpiknik a écritJe pense qu'il faut comparer le comparable avant de dire qu'Ubuntu est un échec. être concurrent de Windows il y a dix ans et aujourd'hui ça veut dire vivre, se développer et exister. ça veut pas dire en 10 ans devenir le numéro 1 du PC.
Le même discours est tenue pour Windows Phone. C'est un échec ils font 5% du marché. Mais nan ce n'est pas un échec. Dans un marché plein à craquer ils survivent. C'est une victoire.
Mon analyse du marché diffère avec toi encore sur un point. Ubuntu a rater le virage des tablettes dans l'immédiat c'est vrai. Mais il sera se placer sur l'entrée de gamme d'ici peu. L'avenir est là. Le haut de gamme est plein, plus de place pour des nouveaux entrants, même Nokia lâche peu à peu l'affaire... L'appel aux dons pour Ubuntu Phone a prouver cette échec. Ubuntu devra exister sur les marchés emmergeant, il est dailleur bien présent en Chine, ce n'est pas pour rien (au mépris de son ethique commerciale des débuts...)
Mozilla OS ne fonctionnera pas car il est pas prêt pour le BYOD. La production sur un terminal de ce type n'est pas possible. Cet OS sera juste bon à remplacer les nokia Asha et autre bas de gamme. Le marché de l'emmergeant encore. Et oui, c'est là qu'il y a de la place...
Tu peux faire l'analogie de cette analyse pour le déploiement de la fibre optique. Personne n'a doublé Orange (qui a mis du temps à ce lancer) mais énormément de petits locaux prennent une petite place et survivent... Ça doit fonctionner dans d'autre secteur, mais je connais moins... (Le dising par exemple, ou l'architecture même... A voir)
Par échec, j'entends un échec par rapport au but d'origine : Ubuntu est loin d'avoir pris une part de marché significative sur Windows. C'était le but avoué de Canonical au début, et ils n'y sont pas parvenus. J'entends aussi échec en terme d'évolution de cette même part de marché : Ubuntu stagne, ou au mieux grimpe très lentement. Si on extrapole les données des 10 dernières années sur l'avenir, on ne monte pas bien haut. Oui, Ubuntu survit, mais à quel prix ? Mark n'a pas un compte en banque sans fond, à un moment ou à un autre, Ubuntu se retrouvera au même niveau que Debian, Archlinux ou autre. Fedora est soutenu par Red Hat (qui se porte bien), OpenSuse par Novell (qui se porte bien aussi), mais Ubuntu est soutenu par une société qui n'est pas du tout profitable... Pour moi, à l'heure actuelle, Ubuntu fait figure d'énorme panneau publicitaire pour Linux auprès du grand public : beaucoup de gens connaissent, mais finalement peu essayent, et ceux qui essayent retournent soit sous Windows, soit se dirigent vers une autre distribution.
Je suis par contre d'accord avec toi sur le fait que si Canonical doit viser un marché avec ses smartphones, c'est celui des pays émergeants. Cependant, il y a déjà beaucoup de monde sur de l'entrée de gamme : Samsung, HTC et Apple sont les plus actifs en Europe et USA sur du moyen/haut de gamme, mais en Chine ou en Inde, ZTE, ZOPO, Huawei, Lenovo et consorts ont déjà bien investit le marché, avec
des terminaux bon marché qui tournent sous Android. D'ailleurs, ces constructeurs débarquent en Europe, c'est dire qu'ils se sont déjà fait beaucoup de pognons dans les pays émergeants...
Concernant le BYOD, je ne vois pas trop en quoi les smartphones sont affectés. La production est impossible sur n'importe quel smartphone ou tablette, quelque soit l'OS. C'est tout juste bon pour répondre à un mail ou consulter des documents, mais pas plus. Si on veut de la production, il faut au minimum un laptop, avec un vrai clavier physique et la possibilité de brancher une souris. Et à vrai dire, l'OS du laptop a de moins en moins d'importance dans ce cas, car on va de plus en plus vers des solutions de type
VMWare Horizon View : l'instance de l'OS (en général, Windows) est centralisée sur un énorme serveur ESX, et on peut s'y connecter à partir de n'importe quel OS, même depuis un navigateur compatible HTML 5 (pourquoi pas Firefox OS, a priori c'est envisageable). Ça simplifie grandement le travail d'administration système, et pour l'utilisateur, il peut travailler de n'importe où, à partir de n'importe quel PC ou laptop comme s'il se trouvait sur le site de son boulot.