pierrecastor a écritbillou a écrit
Honnêtement, je pense qu'à trop s'en tenir à un salaire, à un pouvoir d'achat, l'homme en a perdu une bonne partie de sa liberté, pour un confort de vie, plutôt illusoire, d'autant plus vu le temps minime que passent chez eux, ceux qui travaillent à temps plein...
Je pense surtout que tu idéalises le passé, je ne pense pas qu'à une époque, l'homme ai été plus "libre" qu’aujourd’hui. Et le salaire à ce coté intéressant qu'il te permet de vivre.
Je n'idéalise pas le passé, je pense au présent, ou les rendements sont tels dans tous les domaines que je me demande encore pourquoi on en est à chercher le travail, la sacro sainte croissance, et la consommation à tout prix... Si ce n'est pour assouvir l'avidité de certains.
Rien que pour la bouffe, tout le monde sait qu'on produit assez, voir plus que pour l'humanité toute entière de nos jours, et pourtant ça ne nous empêche pas de continuer de jeter et gaspiller, et au delà du contexte économique, il y aurait beaucoup de choses à faire, avec la nécessité de dépasser le "moi" et les visions à court terme...
Ce qui était prôné par les anciens dont le travail était bien plus dur qu'aujourd'hui, ce n'est justement pas qu'ils se défonçaient (dans tous les sens du terme) pour construire un avenir meilleur pour leurs enfants, notre génération, et les suivantes, afin qu'on puisse davantage profiter de la vie ? L'avènement des machines n'était il pas clamé comme pouvant libérer l'homme du travail ? On sait ce que ça a donné...
Et avec la robotique qui pointe le bout de son nez, il va falloir se secouer les puces, sinon c'est tout le système qui s'écroulera sous son propre poids, les robots seront sans doute d'excellents investissements pour les entreprises, mais les robots ne perçoivent pas de salaire, et n'achètent pas ce que produisent ces dernières ou les services qu'elles proposent... Et il n'y aura clairement pas assez de postes d'opérateurs de maintenance pour tous...
Enfin, contrairement au hommes du passé, nous allons nous retrouver nous, face à une pénurie de ressources au court de nos vies... Un problème de plus à affronter... Pourtant tout le monde garde la tête bien enfoncée dans le sable...
Les défis de nos générations vont être de taille, et il va un jour ou l'autre falloir dépasser le dogme du "travail <=> zone de confort " pour assurer la continuité de l'humanité...
Ps : bon, je mélange un peu les torchons et les serviettes, mais je pense que la mesure du travail et de la liberté ne se mesurent pas à leur plus haut historique.
Typiquement, c'est ça... Pour faire bien, en société tout le monde vante le travail, se monte le bourrichon, et vante son utilité, mais au final la plupart des gens se foutent pas mal de bosser pour une entreprise plutôt qu'une autre, tout ce qu'ils veulent c'est échanger leurs compétences contre un revenu, tout en bossant le moins possible pour gagner le plus possible...
Tout le problème est là, on est entre deux extrêmes, les entreprises veulent vendre le plus cher possible pour faire le plus de marge possible, mais veulent payer les employés le moins possible pour réduire leur coût tout en les faisant bosser le plus possible, mais ces derniers veulent gagner le plus possible pour augmenter leur pouvoir d'achat, et travailler le moins possible pour pouvoir profiter des bénéfices de cet argent (ou des raisons personnelles.)
Le serpent qui se mord la queue... Tout est mis en concurrence ou chacun devrait tout s'accaparer à soit... C'est peut être là le gros point faible du développement de notre vie en société.
pierrecastor a écrit
Tu n'as pas un lien sur la question de l'or ?
Il faudrait que je retrouve ça, mais je n'arrive pas à remettre la main dessus.