rambo7 a écrit
je pense que l'objectif in fine de tout ça c'est surtout d’éviter que ses enfants soient endoctrinés par la théorie du "genre".
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Je n'ai pas envie de relire toute la discussion pour le savoir, simplement est-ce un procès d'intention, ou bien cela a-t il été dit précisément ?
En ce qui me concerne, né en 1946 à Brest, la ville était détruite et il n'y avait pas beaucoup d'écoles reconstruites. On a donc conseillé à ma mère (avec son certificat d'études) de faire la classe à mes deux grandes sœurs, jusqu'à ce que des places se créent.
Une fois par semaine l'institutrice du village voisin passait évaluer et programmer la semaine suivante. J'aime autant vous dire qu'elles ont été heureuses que ça se termine et d'aller avec des copines dans une vraie école ! avec une vraie maîtresse.
Quant à moi, pour une raison que j'ignore (peut être l'imprégnation inconsciente de mes sœurs) je suis rentré en CP à 4 ans, ce qui n'a pas été de tous repos puisque j'ai tiré la langue jusqu'à ce que en redoublant j'ai réussi mon bac à 18 ans comme tout le monde. Tout ça j'imagine parce que pas assez de jardins d'enfants à cette période à Brest, ma mère qui attendait mon petit frère et mon père guerroyant en Indochine.
Mes sœurs et moi sommes tous devenus profs, étonnant, non ?
Non, être scolarisé dans son milieu familial, ça ne me plaît pas. Il y a un aspect secte là dedans, les parents sont là pour éduquer leurs enfants, par pour les enseigner. Ou alors on risque de tomber dans une sorte de reproduction du modèle parental, une endogamie sociale et professionnelle.
On va tourner en rond, là ! Un peu d'air, de croisements d'idées, ça fait le plus grand bien.
Cela dit, c'est vrai que c'est l'enseignement qui est obligatoire jusqu'à 16 ans, pas l'école. Mais c'est à réserver à des cas particuliers.