Alex Ample
Vu
Bonjour cher ami trolleur,
Ton article anglophone est erroné:
A professional company selling software cannot let a random person somewhere out there be responsible for the music codecs that will power the music player or a library needed for printing. This attitude is nonsense. Just look at Microsoft, Google and Apple, and what they ship with their systems. You don't get too much, but what you get is fully owned and supported by these companies, for better or worse. They will not sell you anything they cannot legally commit to.
Quelle vision idéaliste de l'entreprise! Avec les failles qui ont touchés OpenSSL ont s'est aperçu que les géants du web ont laissé "
random person" leur fournir des parties importantes de leur sécurité et cela sans que ces entreprises s'en émeuvent. Elles avaient un truc gratuit et se moquaient bien du reste. Depuis elles ont revu ce problème, payer le développeur qui fournissait OpenSSL, payer des audits et fournit leur propres développeurs pour l'épauler.
This is the reason why the only way a Linux desktop can succeed if all its components come from professional sources, preferably the one company selling you the software
Dire qu'Apple ou Google se sont appuyés sur un moteur de rendu WebKit qui est d'origine communautaire. On peut penser aussi à Samsung qui s'est appuyer sur des sources professionnelles mais cela ne l'a pas empêcher d'avoir de gros problèmes avec sur le Glaxy Notes 7!! Et en élargissant cela à l'ensemble du monde de l'entreprise combien de "ces pros" n'ont aucun problème à contourner la loi, à exploiter la nature, les êtres humains, les tribunaux sont remplis d'exemples.
Bref, l'auteur de ce billet est prêt à acheter du Linux (moi je suis prêt à payer pour du Logiciel Libre) surtout si il peut faire tourner MS Office dessus (c'est déjà le cas via l'interface web).
Dommage l'auteur de ce billet est passé à côté de ce qu'est le logiciel libre: un mouvement communautaire d'entreprise et d'individus où chacun peut participer/devenir responsable du Logiciel qui tourne sur son ordinateur à fin d'avoir ce qu'il a besoin. La dimension commerciale n'est qu'une partie de l'équation mais pas son élément principal.
Alex Ample
Une seule réponse de fana... c'est bien ! vous progressez.
murph
Alex Ample a écritUne seule réponse de fana... c'est bien ! vous progressez.
Bof... c'est surtout qu'il n'y a rien dans ton article, juste du blabla déjà cuit et recuit. Bref, le grand vide.
Du coup, sur quoi veux tu réagir ?
PPdM
Pas mieux !
Alex Ample
Donc la chose est entendue, seulement 3 fanas, dont 2 se sont auto-reconnus.
Pour sortir de 10 ans à 2 % du trafic PC ( malgré Assange, Snowden, NSA, les « fuites » de Windows 10 ) vous avez pris conscience, comme Dedoimedo, qu’il fallait sortir de l’amalgame curieux logiciel libre / lutte contre le méchant capitalisme mondialisme libéralisme, ce qui dénote un sérieux effort de culture générale après avoir quitté le nombrilisme d’informaticien.
Les efforts d’Ubuntu vont être récompensés, un peu d’argent va être gagné, qui servira à avoir un vrai bureau plaisant et pas souvent horrible, des outils genre Office et Adobe compatibles en entreprise, donc à sauver Linux et ne plus se comporter en microscopiques challengers, voire en parias.
Caribou22
@alex : Je crois que tu es complètement passé à coté des objectifs de Linux. En tout cas, créer un OS commercial pour conquérir le marché du PC n'en fait pas partie à moins que tu me prouve le contraire.
Linux n'est pas un concurrent, mais une alternative pour ceux qui le veulent.
Google a crée Android avec le succès qu'on connait, mais est-ce que tu considères vraiment ceci comme un succès de GNU/Linux et du logiciel libre en général ?
Moi non. Seuls les puristes savent que c'est basé sur Linux, et les avantages du logiciel libre (sécurité, transparence, confidentialité...) ont laissé place à une logithèque bourrée de malwares et un OS gratuit au prix de publicités intempestives et de grosses concessions sur sa vie privée...
Bref, "le futur bureau Linux", je ne l'envisage pas sur ce modèle, et que celui qui pense que je suis fanatique d'avoir cet avis me jette la première bière 😛
Fly0s
Globalement, le problème de cet article, c'est qu'il juge du fonctionnement du développement communautaire à l'aune d'un fonctionnement de développement commercial... À partir de là, forcément, tu ne peux que déplorer tout ce qui "ne va pas", mais c'est se poser les mauvaises questions... La question soulevé par l'article, au fond, c'est même pas libre vs fermé, c'est communautaire vs non communautaire (ou "commercial"). En gros, Android est open-source, soit, mais il n'est PAS communautaire, et ça change tout.
Quelques exemples:
- Comme l'explique Caribou22, le développement communautaire se fout pas mal des parts de marché. La grosse différence avec un système commercial, c'est que le dynamisme du développement vient du dynamisme de la communauté. Au début, plus la communauté est grosse, et plus elle a de chance d'être dynamique, mais ça s'arrête assez rapidement. Au final, une fois un seuil de communauté atteint, l'augmentation de la communauté n'apporte pas forcément beaucoup plus au projet (en gros, ça part dans tous les sens !!). Donc en fait, ça se joue en terme de nombres absolus de collaborateurs/utilisateurs, et non en terme de "part de marché". À l'inverse, un système commercial va vouloir tendre à la domination du marché, parce qu'en gros plus d'utilisateurs = plus de frics (notons que ça marche aussi -et surtout?- pour Android).
- Le développement communautaire suppose, ben, une communauté. Contrairement aux utilisateurs d'un produit commercial qui se retrouve derrière une marque dont l'identité est pré-fabriqué, une communauté se retrouve autour de valeurs communes qu'elle définit elle-même, et qui sont évolutives. Donc, certains projets oui, vont se poser des contraintes, quitte à ce que ça fasse fuir des personnes extérieures au projet. Encore une fois, ce qui compte, c'est de maintenir la communauté motivée autour du projet. Basé sur des critères commerciaux, c'est clair que ça paraît aberrant, mais si on pense "communauté", ça prend tout son sens.
- Puisque le développement est communautaire (ça vaut aussi pour l'essentiel des produits poussés par Red Hat, Suse ou Canonical: même si le développement se base essentiellement dans ces companies, elles ont beaucoup recours à la communauté), demander à ce que le produit du développement, ainsi que sa conception soit complètement lié à une marque (un "fournisseur" comme le dit l'article) n'a aucun sens. Dans le communautaire, le seul truc qui s'en rapproche, c'est KDE, Gnome, etc... qui en fait, plus que des environnements de bureaux, définissent des communauté de développement (c'est très clair pour KDE). Mais une communauté, c'est pas une entreprise, il y a des principes, une gestion et une vision, pas de "business model" à proprement parler, je doute que ce soit ce que l'article entend par "fournisseur".
En gros, si tu remarques un scepticisme vis-à-vis de cet article, c'est tout simplement qu'il passe à côté du fonctionnement du développement communautaire et voudrait juger ses productions à l'aune de critères commerciaux. Ça n'a aucun sens. C'est pas du fanatisme, c'est juste une façon de fonctionner différente et c'est comme ça. Ce que propose l'article, essentiellement, c'est abandonner le développement communautaire (tous les arguments, à part le rythme de publication, peuvent se résumer à ça...) pour un développement commercial. Si une entreprise veut s'en charger pourquoi pas ? Canonical semble suivre cette voie, pourquoi pas ? Mais ce qu'ils vendront, ce sera de l'Ubuntu made by Canonical. Pendant ce temps, GNU, Linux, KDE, Gnome et les autres continueront ce à quoi ils ont vocation : promouvoir et mettre en œuvre le développement communautaire.
Alex Ample
Personnellement, moi je me sentirais mieux avec un OS libre, donc au code visible selon ma vision des choses, mais qui gagne de l’argent pour favoriser le développement, et à 30 % du parc PC.
Attention à Windows 10 !… ça marche très bien, c’est véloce, c’est beau, si on grave un DVD ça se réinstalle facilement même si OEM, mais ça fuit si on n’y prête pas garde, bref il y a péril en la demeure, surtout que la famille Ubuntu a quelques problèmes…
Retourner définitivement à moins de 2 % et faire Camerone non merci.
ps : quant aux fariboles communautaristes, pourquoi pas une coopérative Linux ? ce truc qui n'a jamais marché, utopie pas plus, comme si le monde allait se ranger dans la communauté de gens très souvent sectaires, qui vous explique sans vergogne que la ligne de commandes c'est du bonheur.
Fly0s
Ben, dans ce cas, que veux-tu avoir à faire avec GNU/Linux, c'est du libre communautaire. C'est comme ça que ça a été créé que tu le veuilles ou non. Si tu veux de l'open source non communautaire, ta meilleure chance actuellement, c'est Google (seulement dans une certaine limite) ou Canonical (peut-être dans un avenir à moyen terme), chacun avec ses défauts.
C'est triste de voir que ce que tu veux n'existe pas, mais n'attend pas à ce que des projets qui sont basés, depuis le début de leur existence, sur du développement communautaire (essentiellement pour des raisons de principe, mais pas que, le communautaire a beaucoup d'avantages ! et des défauts bien sûr !) changent d'un coup pour "avoir plus de part de marché". Je viens d'en expliquer les raisons...
Nasman
Il y a malheureusement une tendance générale - et ça ne touche pas seulement l'informatique. Le fonctionnement est le suivant :
- création d'un nouvel espace de liberté par des bricoleurs, passionnés car bénéficiant de progrès techniques.
- engouement pour cet espace de liberté avec augmentation de la communauté jusqu'à ce qu'il y ait une plus grande visibilité, les outils développés font que cet espace devient plus facile
- cet espace de liberté commence à faire de l'ombre aux sociétés commerciales qui commence à s'inquiéter du risque de concurrence - ces dernières commencent à s'y intéresser et voudraient leur part du gâteau
- les appétits de ces sociétés trouvent leurs échos auprès des politiques qui souhaitent réguler cette zone de non droit (jaloux de cette liberté offerte au peuple) - et succombent aux appel du pied des sociétés commerciales.
- régulation avec des règlements rendant difficile l'utilisation hors du cadre des sociétés commerciales (complexité, prix d'entrée...)
- fin de la récréation.
Exemples : aviation, radio libres, agriculture (semences), informatique, internet, et sans doute de nombreux autres cas.
Caribou22
Alex Ample a écritPersonnellement, moi je me sentirais mieux avec un OS libre, donc au code visible selon ma vision des choses, mais qui gagne de l’argent pour favoriser le développement, et à 30 % du parc PC.
Les communautés de développeurs peuvent compter sur les dons pour ça. Et ces communautés répondent à un besoin de manière désintéressée contrairement à une société qui répond à un besoin (voire qui le crée elle-même) avec un but lucratif derrière.
Alex Ample a écritAttention à Windows 10 !… ça marche très bien, c’est véloce, c’est beau, si on grave un DVD ça se réinstalle facilement même si OEM, mais ça fuit si on n’y prête pas garde, bref il y a péril en la demeure, surtout que la famille Ubuntu a quelques problèmes…
Retourner définitivement à moins de 2 % et faire Camerone non merci.
Pourquoi ne pas utiliser Windows si tes critère de préférences semblent principalement converger vers ça ?
En quoi le fait que GNU/Linux soit peu utilisé (sur les PC de bureau) est un problème ?
Alex Ample a écritps : quant aux fariboles communautaristes, pourquoi pas une coopérative Linux ? ce truc qui n'a jamais marché, utopie pas plus, comme si le monde allait se ranger dans la communauté de gens très souvent sectaires, qui vous explique sans vergogne que la ligne de commandes c'est du bonheur.
Alors une seule communauté, c'est complètement utopique oui 😛
Va expliquer à la communauté Debian qu'il faut qu'ils laissent tout tomber pour se focaliser sur Ubuntu... Pas possible :lol:
Chaque projet qui existe est né d'un besoin. La diversité est intrinsèquement liée au libre et ça ne changera pas.
Quant aux communautés de barbus intégristes de la ligne de commande, ils n'ont pas la science infuse. Nous non plus.
Alex Ample
Le développeur – informaticien a un rôle un seul, et il l’oublie, il est là pour faire du code, c’est tout ce qu’on lui demande, il est là pour servir.
Le choix, les décisions, sont les prérogatives de l’utilisateur, de l’usager, du client… normalement ! dont font partie les développeurs, mais en si petit nombre.
Si les linuxiens en général continuent à errer dans la voie du sectarisme, avec son nombre restreint de membres, ses rites et ses croyances, ça va contenter les fanatiques, mais desservir les utilisateurs à cause du monopole Windows, avec peut être des conséquences catastrophiques à moyen terme, ce n’est pas pour rien si l’état français se cherche un OS national.
Si on laisse courir l’idée « bah ! En fait, vaut mieux un petit chez soi... », avec les ennuis d’Ubuntu, le seul OS qui a eu une approche rationnelle, en fin d’exercice il ne restera plus que Debian et son pendant puissance 10 Arch, le reste étant au fond du trou, et le tout pour 0,3 % du marché, vous me direz tout le monde s’en fout, mais les libertés individuelles beaucoup moins.
Caribou22
seb24
Alex Ample a écritLe développeur – informaticien a un rôle un seul, et il l’oublie, il est là pour faire du code, c’est tout ce qu’on lui demande, il est là pour servir.
Le choix, les décisions, sont les prérogatives de l’utilisateur, de l’usager, du client… normalement ! dont font partie les développeurs, mais en si petit nombre.
Si les linuxiens en général continuent à errer dans la voie du sectarisme, avec son nombre restreint de membres, ses rites et ses croyances, ça va contenter les fanatiques, mais desservir les utilisateurs à cause du monopole Windows, avec peut être des conséquences catastrophiques à moyen terme, ce n’est pas pour rien si l’état français se cherche un OS national.
Si on laisse courir l’idée « bah ! En fait, vaut mieux un petit chez soi... », avec les ennuis d’Ubuntu, le seul OS qui a eu une approche rationnelle, en fin d’exercice il ne restera plus que Debian et son pendant puissance 10 Arch, le reste étant au fond du trou, et le tout pour 0,3 % du marché, vous me direz tout le monde s’en fout, mais les libertés individuelles beaucoup moins.
La mentalité foireuse :rolleyes:
Tu n'as globalement pas d’autorité ni une quelconque légitimité pour décider qui doit faire quoi. C'est sacrement culotté de venir donner de leçons a ceux qui bossent et leur dire ce qu'ils doivent faire ou pas... Et c'est d'autant plus ridicule que chaque projet est différent. Bref du grand délire.
Canonical avec Ubuntu essaye depuis quelques temps de démocratiser Linux mais ça reste une tache difficile et les "Y'a qu'a" c'est facile a dire mais si tu n'allonges pas les moyens derrière c'est du pipo.
djef24
Bon, bin , comme je dois ètre un bourrin pas intelligent , je reste donc sur Ubuntu que j'utilise avec plaisir et sans problèmes particuliers depuis quelques années déja.........
Et de plus je ne suis pas emmerdé avec les virus , spywards et autres joyeusetés dévolues à windows......
Babdu89
Bonjour.
Alex Ample a écrit :
Le développeur – informaticien a un rôle un seul, et il l’oublie, il est là pour faire du code, c’est tout ce qu’on lui demande, il est là pour servir.
Il est là pour servir
Certainement oui!.
Mais en entreprise , avec des projets propriétaires et fermés. Les objectifs qu'on lui a fixé. Et la rémunération qui va avec.
En communauté, c'est bien différent.
Il choisit
librement le projet auquel il veut participer. Non?...
@+. Babdu89 .
GammaDraconis
Après il faut pas oublier que maintenant, il y a beaucoup d'entreprise qui utilise des logiciels open-source ou qui travail dans l'opensource.
Certes le propriétaire est toujours dominant mais pas autant qu'il y a 10 ans.
La très grande majorité des serveurs web par exemple sont sous un système opensource (le plus souvent a base de noyau Linux ou Bsd).
Le système Android représente 80% du marché des smartphones et des tablettes, Android utilise un noyau Linux. Et je ne parle pas des systèmes embarqués et des objets connectés qui vont se multiplier dans le futur.
Rufus T. Firefly
Alex Ample a écritLe développeur – informaticien a un rôle un seul, et il l’oublie, il est là pour faire du code, c’est tout ce qu’on lui demande, il est là pour servir.
Le choix, les décisions, sont les prérogatives de l’utilisateur, de l’usager, du client…
Dans la limite des choix stratégiques de l'entreprise, dont, je le rappelle, l'objectif unique est de faire du pognon... En fait, en dernier ressort, ce sont les gros actionnaires qui décident de ce qui est bon... pour eux !
Alex Ample a écritSi les linuxiens en général continuent à errer dans la voie du sectarisme, avec son nombre restreint de membres, ses rites et ses croyances, ça va contenter les fanatiques, mais desservir les utilisateurs à cause du monopole Windows, avec peut être des conséquences catastrophiques à moyen terme, ce n’est pas pour rien si l’état français se cherche un OS national.
Je ne vois pas en quoi un lindows, une sorte de windows bis, serait un progrès pour les utilisateurs...
Alex Ample a écritSi on laisse courir l’idée « bah ! En fait, vaut mieux un petit chez soi... », avec les ennuis d’Ubuntu, le seul OS qui a eu une approche rationnelle, en fin d’exercice il ne restera plus que Debian et son pendant puissance 10 Arch, le reste étant au fond du trou, et le tout pour 0,3 % du marché, vous me direz tout le monde s’en fout, mais les libertés individuelles beaucoup moins.
S'il ne subsiste que Debian et Archlinux, ce sera juste la preuve que leurs choix auront été plus rationnels que celui de canonical. C'est tout... Et ma foi, Debian et Archlinux, ça fonctionne très bien... Ceux qui veulent absolument du simili-w$, qu'ils restent avec l'original... Parce que les libertés individuelles respectées par les entreprises, ça se saurait, depuis le temps...
Alex Ample
Alex Ample a écritDonc la chose est entendue, seulement 3 fanas, dont 2 se sont auto-reconnus.
Pour sortir de 10 ans à 2 % du trafic PC ( malgré Assange, Snowden, NSA, les « fuites » de Windows 10 ) vous avez pris conscience, comme Dedoimedo, qu’il fallait sortir de l’amalgame curieux logiciel libre / lutte contre le méchant capitalisme mondialisme libéralisme, ce qui dénote un sérieux effort de culture générale après avoir quitté le nombrilisme d’informaticien.
C'est pas encore ça, y a du boulot.