bruno a écritStéphane Varisellaz Community Manager de Yatedo (puisque c'est une donnée publique) a écrit
Non justement, c'est bien pour cela que j'insiste. Ce sont des données publiques uniquement.
Premièrement, nous sommes suivis chaque année par la CNIL qui vérifie que nous n'utilisons que des données publiques.
Deuxième, nous sommes soumis au règlement RGPD, que nous respectons scrupuleusement.
Que l'entreprise soit a peu près dans les clous au niveau légal,
nous n'en doutons pas (1). (...)
Euhhh, si, on peut tout à fait en douter.
A part démontrer que la CNIL est complètement dépassée et totalement sous dimensionnée par rapport à ses prétentions, il n'y a rien de respecté et les clous sont trrrés loin !
Les données volées par Yatedo ne sont pas des données publiques, mais des données publiées par des réseaux sociaux (eux même privés)
Même si on peut y avoir parfois accès sans être dans le réseau de la cible, cela ne donne aucun caractère public.
Même des données vraiment publiques comme les données du greffe ne peuvent légalement être distribuées par tout un chacun, c'est dire !
Il n'y a donc strictement rien de légitime à pomper des données de réseaux sociaux et encore moins à les stocker, d'ailleurs c'est généralement en contravention avec les CGV des réseaux en question.
Les vrais moteurs de recherche ne stockent qu'un lien : si l'on restreint l'accès entre temps ou qu'on efface, l'info n'est plus visible.
Chez Yatedo la donnée est stockée, peu importe le droit à l'oubli ou RGPD sur lesquels Yatedo s’assied (pour mémoire RGPD requiert un assentiment préalable, l'utilisateur de Facebook qui se fait piquer ses données n'a rien autorisé à Yatedo...)
Quand en plus on trouve dans les profils des données qui sont réservées aux contacts de rang 1 on devine bien que la méthode d'acquisition a été parfaitement illégitime.
Ajoutons, pour l'édification de chacun que désormais ces profils ne sont même plus consultables par les personnes fichées car tout simplement privatisés, puis vendus comme une bonne vieille liste darknet...
Le truc étonnant est le talent récurrent des cadres de cette boite à obtenir des financements et augmentations de capital, y compris d'origine publique, pour payer leurs jolis salaires.
Viadeo avait le même talent, là n'est pas la flne fleur des startups françaises...