Bonjour.
Effectivement tu as récupéré 8 zones en 2 heures 13 minutes mais il en reste encore 40
Vu la relative vitesse du passage, tu as intérêt à encore faire un passage. Tu verras bien s'il récupère encore quelque chose.
Voila le problème.
A ce niveau, on se pose la question de savoir s'il faut continuer ou pas.
Comme cela a été vite sans problème, on ne risque pas grand chose à refaire des essais tant qu'il y a de la récupération effectuée.
Mais il y a des cas, où c'est très long, que le disque chauffe et disparaisse... Il faut attendre des heures qu'il refroidisse..
On va alors se poser la question: Est-ce bien utile de continuer??? La réponse n'est pas aisée.
Les secteurs défectueux sont à ranger dans quatre catégories.
1) Ceux (peu nombreux) qui définissent la structure de la partition. Si on ne les récupère pas, il faudra utiliser testdisk en technique deep search
2) Ceux en nombre variable qui ne contiennent aucune donnée. S'il n y a que ceux-là , c'est complètement inutile de vouloir les récupérer!!!
3) Ceux qui contiennent des structures de fichiers. C'est important de les récupérer car ils contiennent les noms de fichiers.
4) Ceux qui contiennent des données de fichiers. Cela peut être important de les récupérer ou pas suivant la nature des fichiers ou leur nom.
Le gros problème est de mettre les secteurs dans l'une de ces quatre catégories. Ce n'est pas facile, C'est expliqué au chapitre 4 de la documentation
ddrescue Mais je ne maîtrise pas très bien...
Je sais que lorsque cette répartition est faite, on demande de récupérer les secteurs 1 par 1 en fournissant leurs n°
On commencera évidement par les plus importants et on ne fera pas ceux qui ne contiennent aucune donnée. mais je ne connais pas d'outil qui va fabriquer la commande à partir des sorties du chapitre 4. Si on frappe un mauvais numéro , on peut croire que la récupération est bonne alors qu'il n'en est rien. Je ne suis pas certain qu'il y ait des exemples dans le forum.
Voici donc les étapes à faire lorsque tu décideras que cela ne vaut plus le coup de continuer à tenter de récupérer
A) Optionnel: Sauver la récupération sur un autre disque afin de sécuriser les étapes suivantes
Sur une fausse manipulation de remise en état
Sur un constat que la réparation montre qu'on aurait du tenter de récupérer quelques secteurs de plus car il y a eu de grosses pertes.
Cette séquence est rarement faite.
B) Optionnel mais fortement recommandée et souvent oubliée pourtant elle est rapide.
Mettre à zéro toutes les parties qui n'ont pas été copiées et qui peuvent contenir des données du disque de récupération qui viendraient polluer une éventuelle récupération de fichier par l'application photorec
Pour ton contexte, cela devrait être cette commande
ddrescue --fill-mode=- --force --synchronous /dev/zero /dev/sdd1 $HOME/ddsuivi
C) Lancer le contrôle
sudo fsck -y -f /dev/sdd1
J'ai mis l'option
y pour éviter de devoir répondre en permanence
Y aux multiples questions qu'on comprend mal!
Tu peux ne pas mettre
Y si tu souhaites répondre
Cette réparation peut durer un certain temps.
D)
Si on n'a pas de chance, il va y avoir trop de pertes de données. Dans ce contexte trois pistes:
1 ) Analyser le répertoire
lost-found et tenter de récupérer au mieux.
2) Si on avait sauvé la partition, on peut restorer et relancer des séquences de récupération par ddrescue. Mais à ne faire que si le dernier ddrescue avait encore récupéré des zones. On peut penser qu'on aurait encore pu en récupérer un peu si on avait été moins pressé.
3) Le cas le plus fréquent.
a) Sauver tous les répertoires récupérés dans une autre partition.
b) Mettre des zéros dans les répertoires sauvés
https://doc.ubuntu-fr.org/wipe
c) Installer photorec
https://doc.ubuntu-fr.org/photorec
d) Récupérer toutes les zones qui ne sont pas à zéros
e) Mettre des noms sympathiques dans les fichiers numérotés récupérés
NOTA
La partition de réception est un clone parfait de la partition d'émission à l'exception des zones qui n'ont pas réussi à être copiées et qui contiendront uniquement des zéros si on n'a pas oublié. Sinon ce sont leurs anciennes valeurs.