Grand_Grunt a écrit
Mais très intéressant, donc à lire malgré le fait que ce soit un pâté. (Allez, tas de feignasses!)
Et qui rejoint en partie
ceci, plus digeste 😉
Pardonnez-moi de ne pas trouver aussi intéressant que vous le premier texte ("Les virus informatiques
comme sous-produits des logiciels exclusifs") [je n'arrive pas à lire le second à l'heure actuelle, le serveur ne répond pas]. J'en suis seulement au critère 'Mode de diffusion des programmes' que déjà, j'en ai mal à la tête.
"De plus, les logiciels exclusifs étant moins prompts à répondre aux besoins des utilisateurs que les logiciels libres, il existe toute une pléthore de "petits utilitaires" destinés à pallier ces déficiences, qui sont disponibles par autant de sources diverses, et jamais par le fournisseur habituel du système d'exploitation." : Personnellement, une telle remarque m'étonne. Je pense à The GIMP, par exemple : c'est un projet libre, mais est-il prompt à inclure des nouveautés que des utilisateurs réclament depuis quelques années alors que d'autres programmes comme Photoshop les incluent ? De même, la source de revenu des logiciels propriétaires est leur clientèle satisfaite : il est de loin préférable de travailler de concert avec les clients pour inclure les fonctionnalités qu'ils ont besoin. Quant aux greffons, dans les logiciels libres aussi ils sont développés par des gens qui ne font pas nécessairement partie intégrante aux projets libres (ex : Firefox et sa collection d'extensions, dont certaines sont incluses de base dans Opera [propriétaire]).
"La copie officieuse par les particuliers est d'ailleurs entrée depuis les années 1990 dans la stratégie de marketing normale mais tacite de tous les éditeurs de logiciels exclusifs grand public. Ces éditeurs appellent du nom de "piratage" cette pratique si naturelle qu'ils ne la combattent pas ni ne peuvent la combattre, tentant par une telle propagande injurieuse de légitimer aux yeux du public leurs monopoles de propriété intellectuelle." : Les éditeurs de logiciels ne combattent cette pratique si naturelle qu'est le piratage. C'est pour cette raison qu'ils investissent tant dans des systèmes de protection de contenu (DRM, clés de licence, validation d'enregistrement en ligne, etc.). Certes, ces systèmes sont aisément contournables, mais les éditeurs y investissent quand même des sommes conséquentes. Peut-on alors parler de volonté de ne plus combattre le piratage ? j'en doute.
"Ainsi, la première chose que je fais sur une machine Windows est d'installer PuTTY ; et si je devais vraiment travailler sur une telle machine, j'installerais Cygwin." : Me vient en tête un jugement de valeur, où j'ai l'impression que l'auteur du présent billet ne s'intéresse pas ici à une utilisation style bureautique (traitement de texte, envoi/réception de courriels, travail de bureau en général) voire de divertissement (écoute de films, clavardage, jeux, etc.). Certes, il ne le prétend pas. Mais tout de suite, j'ai l'impression que c'est un texte qui s'adresse aux intégrateurs systèmes et aux administrateurs de parcs informatiques, pas à l'utilisateur final.
Une critique sans source, c'est aussi plutôt faible. Je sais que l'on pourrait soi-même en chercher
(par exemple, celle de je-ne-sais-plus-qui chez Microsoft que quitte à voir une vente de Windows et Office en moins, l'entreprise préfère qu'on utilise une version piratée de ces logiciels plutôt qu'un logiciel de la concurrence), mais des sources pour étayer ses propos seraient fort utiles. Parce que tout ce qu'il dit ne va pas de soi...
Je continue quand même la lecture (et je n'ai pas l'intention d'en analyser chacune des parties). Il y a probablement des choses intéressantes à y déceler, mais pour moi, le texte part plutôt mal. J'ai l'impression que l'auteur n'est pas un fervent défenseur du libre, mais plutôt quelqu'un qui diabolise systématiquement le logiciel propriétaire pas uniquement pour des raisons idéologiques.