manini a écritMais dès le départ il me semble que tu as tout à fait raison, on a jamais rien réalisé de correct en matière d'OS, en se précipitant et étant tenu par des délais impartis, nos 6 mois en l'occurence
En même temps "attendre sagement" n'est peut être pas la solution non plus car les autres ne reculent pas eux, ils avancent
C'est un des plus gros problèmes de la micro-informatique: L'information ne s'use pas.
Dans une société qui pousse à la consommation, un bien inusable, copiable indéfiniment, est une catastrophe! Les actionnaires ne veulent surtout pas entendre parler d'inusabilité.
L'industrie du logiciel a donc trouvé plusieurs moyens de pallier à cet inconvénient commercial majeur:
- limiter artificiellement la durée de vie de l'information. C'est ce qui se passe avec les DRM sur la VOD, qui la rendent utilisable pendant 24H. Ou les logiciels qui incluent un "compteur" d'utilisation ou de temps, et il faut payer pour avoir la version complète.
- lier artificiellement le logiciel au matériel. C'est le principe d'une licence OEM: la licence est vendue pour un matériel donné, et quand le matériel sera en panne ou obsolète, il faudra racheter une licence.
- Et surtout, convaincre le grand public du fait qu'il a besoin de toujours plus: chaque nouvelle version d'un logiciel est présentée comme un "super plus mieux" par rapport à la version d'avant. Plus de fonctions, plus rapide, plus sûr, plus simple d'utilisation. Si besoin est, on "force la main" au client en rendant artificiellement obsolète l'ancienne version: c'est le cas de DirectX 10 qui n'est pas installable sur Windows XP, ou des nouveaux formats à chaque version de Ms Office.
Le revers de la médaille, concernant la dernière méthode, c'est qu'il faut toujours "innover" artificiellement en proposant des fonctions supplémentaires.
Si je regarde objectivement quels sont mes besoins, une vieille Debian Etch en couvre 95%, et y'a pas plus stable.
Mais les 5 des besoins restants sont dus à des technologies que les logiciels de Debian Etch ne gèrent pas. Et ce n'est pas à cause du logiciel propriétaire: le libre aussi fait la course aux fonctionnalités, afin de convaincre aussi le grand public. C'est peut-être une erreur. Et ce, d'autant plus qu'une part de plus en plus importante du grand public est exaspérée par ce besoin croissant d' "innovation" qui lui rend la vie difficile: "ça change", "ça plante", "ça bug", "je retrouve pas mes repères."