manini a écritSnake046 a écrit[
Je crois que tu ne comprends pas Manini.
Ce que ça va donner, c'est exactement la même chose que pour les netbooks Linux. A une différence près : cette fois c'est Google qui est derrière l'histoire, et Google ne voudra pas perdre.
C'est à dire que cette fois, la machine médiatique ne sera pas programmée en faveur de Windows : elle sera programmée en faveur de Google...
spafo
mais la Pub ne suffira pas, rendez-vous donc dans 2 ans pour qu'on se rende tous compte de ce que ça va donner, de toute façon Chrome OS ne pourra pas faire pire que les distros Linux car il ont compris une chose essentielle et il suffit d'utiliser leur navigateur pour s'en rendre compte
Effectivement, on ne pourra vraiment savoir qu'une fois que ce sera arrivé.
Mais Google n'est pas du genre à se lancer dans quelque chose à la légère.
Et surtout, Google n'est pas du genre à subir des échecs : regarde Android, ça pourrait bien ne pas marcher... c'est pour ça que Google ne fait pas d'Android "son" OS à lui.
Et il y a une énorme différence entre Microsoft et Google. C'est que Microsoft est habitué à l'échec... même si beaucoup de ses produits ont du succès, il arrive à Microsoft de lancer des produits qui font plouf.
Google, jusque là, n'a fait aucun faux pas à ma connaissance. Pourquoi ? Déjà parce qu'ils ont
la chose que Microsoft n'a pas du tout et envie au reste du monde :
des idées (des bonnes idées même).... mais surtout parce que Google est un acteur prudent.
Et puisqu'il est si prudent, pourquoi aurait-il commit une imprudence de la taille de Chrome OS ?
Google s'est lancé petit à petit sur ce projet. On le voyait tous venir : les briques se posaient les unes après les autres et on pouvait déjà entrevoir l'édifice. Ils avaient un plan.
Après, peut-être que leur monument s'effondrera avant d'avoir connu de beaux jours. Mais un monument bâtis avec autant de soin par un acteur aussi populaire que Google risque bien d'être très solide.
Apple profite déjà beaucoup du gâteau, et Google peut très bien s'y mettre aussi... pour une très bonne raison : Microsoft à le désavantage d'être très impopulaire. Même si tout le monde l'utilise, tout le monde sait que "c'est de la merde". Il n'y a que quelques personnes un peu plus clairvoyantes qui voient au delà du voile crée par des années de magouilles, d'écran bleu et d'instabilité notoire chez Microsoft. Cette période est pourtant lointaine, tu l'avais dit Manini, c'est finit depuis Windows XP, et il est vrai qu'une page a été tournée à cette époque. Pourtant ses vestiges continuent de hanter Microsoft...
Et c'est là-dessus que peux se construire une concurrence solide, autant du côté d'Apple (qui grimpe, qui grimpe et qui grimpe) que du côté de Google qui compte bien bouffer quelques parts lui-aussi.
Oh, pas grand chose certes : probablement pas plus que les 3% de PDM que détient actuellement Google Chrome. Mais probablement pas loin de ces 3%.
Et en mettant bout à bout la part de marché d'Apple, de GNU/Linux et celle que va se faire Chrome OS... on finira bien par atteindre les 10/20% de PDM.
Et une fois ce cap de 10/20% passé, considérant qu'une bonne partie des 90% n'appartiennent pas à des particuliers, les OS alternatifs représenteront une part intéressante pour les éditeurs de logiciels, les fabricants de matériel, les constructeurs...
D'autant plus que Chrome OS, à la différence de GNU/Linux et à l'instar d'OSX sera
directement considéré comme un OS "sérieux". Pas un système de geek des garages sombres.
Cela facilitera sa promotion non seulement vis à vis des utilisateurs, mais également vis à vis des fabricants de matériels, qui imprimeront derrière leurs jolies boîtes "compatible Chrome OS" et surtout qui, plutôt que de se fatiguer à coder plusieurs pilotes, vont très probablement favoriser l'utilisation de standards et rendre ainsi leur matériel directement compatible à n'importe quel OS - ils seront toujours obligé de coder un pilote pour Windows XP, parfois également pour Windows Vista et pour Seven il faut encore voir ce que ça donnera, mais au moins ils n'auront plus à se soucier de la part grandissante des OS alternatifs.