Kwesi a écritBien sur que l'on peut s'amuser à émettre des différences entre le libéralisme et le capitalisme, pourtant quand on regarde de près on s'aperçoit que le libéralisme n'est que l'expression du capitalisme. Le capitalisme est un système, le libéralisme une doctrine. Le libéralisme n'étant que la légitimation, sur le plan théorique, du capitalisme - en lui apportant des réserves bien sûr ou plutôt en le poussant à allez plus loin, c'est à dire en affirmatn le besoin de supprimer l'État (pour être plus précis en ne préservant que ces fonctions régaliennes) -. Il n'existe aucune distinction positive entre le capitalisme et le libéralisme.
Le libéralisme est antérieur au capitalisme tel qu’on le connait actuellement, même si du proto-capitalisme a existé sous le féodalisme.
Vu que tu n’as pas lu les articles de Wikipédia qu’on t’a proposé…
Le capitalisme s’oppose au collectivisme et à l’anarchisme.
Économiquement, le libéralisme s’oppose au mercantilisme et au protectionnisme.
Politiquement, le libéralisme s’oppose à l’absolutisme et à l’anarchisme.
Résultat : on peut vivre dans du libéralisme non-capitaliste, mais pas dans une démocratie non-libérale. (au sens politique)
Et il ne faut pas oublier que des libéraux — seulement les déviants comme Adam Smith, il est vrai — revendiquent clairement une action de l’État quand elle est nécessaire.
(en réglementant les activités économiques — par ex. en interdisant aux producteurs de salpêtre de rentrer de force dans les caves des gens pour en récolter — et en intervenant directement dans l’économie, en produisant les biens et services dont la production par le marché n’est pas optimale et en re-définissant l’allocation des ressources quand celle-ci n’est pas optimale)
Kwesi a écritJe persiste et signe que le logiciel libre, du fait qu'il abolit la propriété privée, est par essence communiste. L'usage du logiciel libre lui s'adapte à n'importe quel système économique.
Je dirai plutôt que le logiciel
libre est libéral de par son essence même, du fait qu’il base son existence même sur le concept de propriété intellectuelle.
S’il s’adapte relativement facilement à n’importe quel système économique, il est tributaire d’un système politique stable et libéral : les absolutisme et anarchisme sont en effet de nature à détruire son existence même, du fait des fluctuations arbitraires de son cadre légal commises par le pouvoir pour le premier et de l’annihilation pure et simple de ce cadre par le second.
Kwesi a écritL'intérêt du libre n'est pas la gratuité, mais sans la gratuité il perd en (sa?) signification.
Les codes sont libres ET gratuit. Le libre doit être gratuit. Je te renvoie au lien de sam7 (si je me plante pas).
Franchement crois-tu sérieusement que ubuntu serait autant connu si il était payant ?
Il s’appellerait Red Hat Entreprise Linux, mais il serait connu.
Et il aurait une recompilation gratuite nommée CentOS. 😛
Je ne comprends pas pourquoi vous débattez ce point, en fait. Le libre implique la possibilité d’une rediffusion gratuite, ni plus ni moins. (en gros, il est gratuit une fois qu’il a été payé) Il n’y a pas d’autre relation entre les deux.
Kwesi a écritOui bien sur ; si on prenait le temps de vivre au lieu de perde sa vie à la gagner surement qu'il y aurait plus de monde (mais pas autant qu'on le croit je pense). La gratuité est, à mon avis, nécessaire dans le système dans lequel nous vivons. Dans un autre système – celui dans monde meilleur pour simplifier – la gratuité nous paraitrait naturel 😉
J’ai du mal à appréhender le concept. Même dans un monde parfait, il faut payer de son temps pour que l’on puisse vivre de manière agréable.
Sinon, je viens de lire le titre, « "Logithèque Ubuntu" remplacera "Synaptic" dans la prochaine LTS ».
Ç’en est où, cette affaire ?