Faux, je me souviens très bien en avoir bavé pour apprendre par coeur mes tables d'additions, puis de soustractions, puis de multiplications.
C'est seulement après m'être habitué à la manipulation des nombres que j'ai pu commencé à comprendre ensuite les règles de base.
De même, c'est en apprenant par coeur que 1 doigt = 1 que j'ai appris à compter avec mes doigts.
Tu as l'air de dire que dès le plus bas âge, on démontre aux enfants des théorèmes qu'ils sont sencé comprendre puis maitriser et enfin utiliser.
Je dois mal m'exprimer, je pense en fait que ça se passe exactement comme tu le décris.
Je voulais juste mettre en évidence le fait que toutes les habitudes ne se ressemblent pas et que certaines d'entre elles découlent d'une multitudes de sous-habitudes tellement rodées qu'elles deviennent quasi-inconscientes. Par exemple, on voit quatre objets disposés en carrés comme sur les faces d'un dés, et bim! on sait qu'il y en a quatre, même pas besoin d'y faire attention ou de compter ou quoi que ce soit.
Après, je crois qu'on peut sans risques appeler les opération cachées dernières ces habitudes "calcul". Je dis ça en réaction à l'idée que tu émet d'éclipser l'idée de calcul. Je suis d'accord sur que les humains ne font pas du calcul en bruteforce et qu'on peut évacuer l'application - au sens littéral - des opérateur mathématiques. Donc oui, il n'y a pas deux "pommes mentales" à l'intérieur du crâne qui s'ajoutent à deux autres "pommes mentales" pour donner "4 pommes mentales". Mais, cela a-t-il pour autant du sens de rejeter le concept de "calcul" ? Il se passe bien quelque chose quand on manipule des nombres - boite noire - appelons ça "calcul". (pourquoi pas ?)
La question de trade était "comment le cerveau calcul?". La question s'intéressait-elle au fonctionnement au niveau neuronal ou alors, "cerveau" désigne "l'esprit, le mind", et dans ce cas la question s'intéresse au niveau intentionnel ?
J'admets que je tire ici la couverture du débat vers le niveau intentionnel et le macro. Mais je pense que ça a son intérêt tout autant que la compréhension au niveau physique ! Parce qu'après tout, le quotidien, les maths à l'école, etc, on les vit du point de vue du niveau intentionnel. (Mais si je suis hors sujet, je me contenterai de vous lire.)
Après, j'admets aussi qu'il paraît évident que les sciences cognitives qui s'intéressent aux fonctionnement du cerveau au niveau physique auront beaucoup de choses à nous apprendre qui viendront bousculer le sens commun. Les exemples dans les posts précédant en sont la preuve.
Le cerveau, c'est une grosse machine à habitude, qui stimule des zones mémoires, pas une machine logique qui manipule des bits.
Je suis absolument pas défenseur de cette thèse (en gras), et je suis sceptique quant à l'IA forte. N'empêche qu'il me semble qu'on peut avoir accès à ces habitudes d'une certaine manière et qu'on peut les formaliser (du moins dans les jeux, mathématiques, etc). C'est passionnant de voir à quel point on put étudier les habitudes des joueurs d'échecs et les implémenter dans une machine qui pouvait jouer aux échecs et battre les meilleurs joueurs - même si elle ne fonctionne pas comme un humain. En construisant cette machine, l'être humain à compris beaucoup de choses sur lui-même sans avoir besoin "d'ouvrir sa boite crânienne". Il me semble que c'est déjà quelque chose !