Adhémar a écritdionisos a écritMais par contre, j'considere que l'on peut quand même donner une borne inférieur a cette probabilité.
Si cette probabilité etait de 10^(-1000), alors on aurai u 10^(-977) de chance d'etre la (si l'on considere qu'il n'existe que l'univers observable).
Et comme on est la, il me semble casiment impossibe que la probabilité soit pas supérieur.
J'suis daccord que c'est pas tres rigoureux, mais j'pense pas que ca soit totalement faux.
A mon avis, on a plutôt une borne supérieure, mais pas inférieure.
Si on est la seule espèce vivante dans l'univers visible, ça montre juste que la proba d'apparition de la vie est inférieure à 10^-23.
Ta proba de 10^(-977), elle est uniquement valable dans l'univers visible (çàd un cercle de rayon 'vitesse de la lumière'*'age de l'univers' centré sur la terre), et il n'y a pas de raison de penser que l'univers se limite à cet univers visible.
Tout le problème est qu'il est impossible de vérifier cette hypothèse de départ: "on est la seule espèce vivante dans l'univers visible". Quand bien même, on ne peut pas borner la probabilité ni avec une borne inférieure ni supérieure, car il s'agit de probabilité et non de logique déterministe, même si la probabilité d'appartition de la vie est de 10^-99999, ça ne signifie pas que l'évènement "apparition de la vie" soit impossible et on peut très bien être le résultat d'un gros coup de bol...
En fait on ne peut que donner une estimation de cette probabilité. Pour cela on a deux façon de procéder:
-estimation a priori: c'est à dire que l'on doit prendre en compte toute la chaine d'évènement qui conduit à l'apparition de la vie et la probabilité de chaque étape et de chaque condition nécessaire. Par exemple (avec des chiffre au pif): présence d'eau liquide (proba: 10^-6), température entre 0°C et 50°C (proba: 10^-8), etc.... Puis il faut faire le produit de toutes ces probas pour en déduire la proba d'apparition de la vie.
-estimation a posteriori: échantillonner l'information "présence de vie" sur un nombre suffisament représentatif de planète réparties de façon homogène
Le problème de la méthode a priori, c'est qu'il faut connaître précisément quelles sont les conditions nécessaires et quelles sont les étapes qui mènent à la vie, et déjà là ça coince car actuellement on ne connaît pas encore le processus exact. Il faut ensuite pouvoir estimer la probabilité de chaque évènement ce qui demande donc de faire une estimation a priori ou a posteriori pour chaque étape et condition. Par exemple connaître l'information "présence d'eau liquide" pour un nombre représentatif de planète ce qui est loin d'être le cas aussi.
Pour la méthode a posteriori, il faut échantillonner l'information "présence de la vie" sur un nombre suffisant de planète ce qui est impossible pour le moment et sûrement pour longtemps encore. Car même si on ne regarde cette info que sur une planète sur un million, il faudrait quand même sonder 10^17 planètes... D'autant que la vie peut se cacher dans une grotte perdue sur la planète donc avant d'être sûr de l'info...
Le pire c'est que même si on rencontre une autre forme de vie, on ne sera pas bien plus avancé pour estimer la probabilité d'apparition de la vie, mais ça permettra par contre de répondre à la question de départ "sommes nous seuls dans l'univers?". Dans le cas où l'on est réellement seul, il sera sûrement à jamais impossible de répondre à cette question car il faudrait pour cela visiter chaque planète, or l'univers est dynamique et des planètes naissent et disparaissent en permanance...