[gestion forestière ...] Il n'empêche que tout ceci dépend de la monnaie utilisée pour rétribuer l'ensemble des individus qui composent ce "processus de haut niveau".
On en revient au même problème : le système est bancal car il est inclus dans un système plus vaste qui ne lui laisse pas d'autre choix que s'adapter à ce dernier.
Un tel système de gestion intelligente ne peut fonctionner que s'il est global ou s'il est restreint à une "niche" autarcique (ou, au moins, suffisamment autonome).
Ensuite, on reste sur une relation stricte entre travail (physique ou intellectuel) et rétribution directement lié au travail fourni.
Le dividende universel propose de simplifier cette relation.
Actuellement, de nombreux pays ont mis en place un revenu minimal dont le financement est basé sur l'impôt (au sens large). Je pense, pour la France, aux allocations chômage, le revenu minimum vieilesse, etc Ce qui n'est pas à rémunération directe est nié et ces États offre un moyen de subsistance et non de reconnaissance.
Le dividende universel simplifie en soumettant un % de la masse monétaire globale du système à la réunération de tous les travaux (au sens large là aussi) qui ne peuvent être valablement quantifiés.
Ce D.U. modifie le financement (impôt individuel -> impôt sur la masse global (même si je pense que le terme
impôt est ici inapproprié) d'une part, et pose en principe que toutes ces relations non quantifiées participent au fonctionnement de la société et à l'accroissement de richese, d'autre part.
Ce D.U. revient à donner, à chaque individu, une considération / reconnaissance minimale. Ce qui est positif.
Il n'en reste pas moins que cette monnaie libre introduit un arbitraire sur la valeur des choses.
Par exemple, qui décidera que la demande n'est plus compatible avec l'entraide habituel mais qu'elle demande une rénumération ? Il y aura un rapport de force, à mon avis en faveur de celui qui aura la monnaie au détriment de ceux possédant la réponse.
Le problème d'utiliser une monnaie intelligente reste donc posé.
À mon avis, il convient de prendre le temps de travail en compte (plus largement, la notion même de travail). Le travail, tel qu'on le connaît aujourd'hui avec son salariat et son patronat, deviendra de moins en moins prééminent (simplement car les moyens de production évoluent) et qu'on s'achemine de plus en plus vers un travail collaboratif et éclaté (non linéaire). Le forum en est un exemple.
De fait, ce travail, non quantifiable, va progressivement prendre une part de plus en plus importante et qu'il faudra bien trouver une nouvelle répartition des richesses ainsi produites. En ce sens, ce D.U. est une avancée mais reste, à mes yeux, insuffisant.
Il faut changer radicalement de vision et ne plus raisonner en terme de valeur et de rétribution mais en terme de besoins et d'intelligence. :cool: