Titus007 a écritTu penches la tête.
À ton service ! 😉
Chewbacca a écritParce qu'en installant certains systèmes d'exploitations on peut tomber sur des os a s'en tirer les cheveux
Excellent ! 😃
Elzen a écritUne bibliothèque informatique correspond virtuellement beaucoup plus à la notion de bibliothèque qu'à la notion de librairie : elle est là pour fournir des classes et des fonctions, mais certainement pas de telle sorte que le programme vienne les acheter une fois et les garde chez lui après.
Comme les livres d'une vraie bibliothèque, les classes et les fonctions d'une bibliothèque informatique sont mises à disposition de tous les programmes de la machine (ou au moins tous ceux qui sont écrits dans le même langage), qui peuvent venir les consulter sur place (appel simple d'une fonction, on va dans la bibliothèque, on trouve ce dont on a besoin et on le lance) ou les emprunter temporairement (instanciation d'une classe : on récupère un exemplaire qui ne sera en notre possession que jusqu'à ce qu'il ait été déréférencé).
La traduction du library anglais par bibliothèque est donc la bonne. Sa traduction par librairie, comme dans le cas des véritables bibliothèques, n'est qu'une erreur persistante de traduction sans doute due à l'homophonie.
De la même manière que Penguin n'a jamais désigné les pingouins, contrairement à ce que l'on entend souvent à propos de Tux ou d'Oswald Cobblepot, mais les manchots, pingouin en anglais se disant auk ou razorbill.
Merci pour ces précisions. Par contre, "due to" se traduit par "en raison de" ou "à cause de". 🙂
Pour en revenir au sujet, je suis d'accord avec cette beuglante : marre de l'abus d'anglais !
Pourquoi
publier (et non pas "poster") dans le journal officiel de la République française les termes en français à utiliser à la place des anglicismes si "les sens des mots ne sont pas figés", si "la langue évolue"... comme vous dîtes ?
L'évolution a deux directions : l’amélioration et la régression. Dans ce cas, il s'agit bien d'une régression !
Evidemment, certains mots (idées, concepts...) n'existent pas en français, c'est pourquoi nous les empruntons à une langue étrangère. Cela dit, en réfléchissant un peu, on peut trouver. Exemple :
"chat". Il y a bien le mot "clavardage" mais si nous l'utilisons, qui le comprend ? En revanche, "messagerie instantanée" existe et est connue. Pourquoi s'en priver ? Peur d'utiliser sa salive ? :rolleyes:
Pour que notre interlocuteur nous écoute, nous comprenne et s'intéresse à ce que nous disons (autrement dit : pour toucher son cœur) : il faut s'adresser à lui dans sa langue maternelle. Or en France, la langue maternelle des gens et officielle du pays est le français ! 😉
Article pertinent :
Claude HAGEGE : imposer sa langue, c'est imposer sa pensée.
MadeInGroland a écritAttention terrain glissant car certains noms d'origine étrangères gardent leur pluriel originel (étranger) exemples :
un tennisman >>>des tennismen
une garden-party >>> des garden-parties
etc...
Rien de pédant là dedans à se monter cultivé !
Mutichou a écritJ'ai horreur des anglicismes superflus. Je ne vois pas à quoi ça sert de dire par exemple deadline alors que « date-limite » est tout à fait compréhensible, ni pourquoi un concept nouveau devrait automatiquement avoir un nom anglais. On dirait que tout ce qui est en anglais fait moderne et branché, alors que ce qui est en français est ringard et « franchouillard ». La plupart du temps, quand j'entends du franglais, j'ai l'impression que la connotation est « Vous avez vu, je connais des mots en anglais, je suis cultivé cool ». « Tennisman » c'est encore pire : vous pouvez le chercher dans un dictionnaire anglais, vous aurez du mal à le trouver ; en vrai anglais ça se dit tennis player
Je sais bien que les langues s'empruntent les unes aux autres, mais maintenant le français importe des mots anglais, le japonais importe des mots anglais, l'italien importe des mots anglais (il mouse del computer…), ce n'est plus trop un échange.
D'accord avec Mutichou. Effectivement, "tennisman" est un faux anglicisme. C'est bien "tennis player" qui est utilisé par les anglais et c'est "joueur de tennis" en français.
"Garden-party" se dit "réception en plein air" en français. 😉
Certains parlent de vocabulaire technique lié à l'économie ou à l'informatique. La médecine et le droit ont bien du vocabulaire technique, propre à chacun, mais il est en français. Pourquoi pas aussi l'informatique, le commerce, ETC ? C'est comme si on n'était pas capable de mettre les termes à la portée des gens de notre pays ! Le français aussi est une langue riche et moderne.
"Pourriel" et "courriel" sont très bien compris sur la toile (et non pas le "web") si on s'adresse aux francophones évidemment et ont l'avantage de former ensuite d'autres mots (ex : "courrieller", "courrielleur"...). Je ne vois pas en quoi cela dérange.
Concernant l'exemple "post", que veut dire celui qui l'emploie ? Parle-t-il d'un message, d'une annonce, d'une publication voire d'une discussion ou d'un sujet ? Il n'y a plus de précision, de nuance, de variété. Cela est regrettable.
Albert CAMUS a écrit : "Mal nommer les choses, c'est contribuer au malheur du monde". Bien sûr, nous sommes souvent capables de reconstituer ce que l'autre veut nous dire, même s'il commet des fautes de français ("faute" signifiant "manque", l'anglicisme est aussi une faute de français). Cependant, si les fautes prospèrent, si elles se multiplient, nous finirons par ne plus parler tout à fait la même langue. Les malentendus, les incompréhensions deviendront la règle. Nous deviendrons étrangers les uns des autres.
Personnellement, sans vouloir polémiquer (et non pas "troller"), je trouve qu'il y en a trop pour en rajouter ! Alors,
arrêtons les emprunts inutiles ! 😉